
La journée d’aujourd’hui nous rappelle au Liban les querelles financières qui eurent lieu il y a de cela 11 ans, jour pour jour, soit, précisément parlant, le 8 mars 2011, entre ce qui a été appelé le mouveme,nt de 8 Mars et le gouvernement du Liban de cette époque, que chapeautait le Premier ministre Nagib Mikati.
Ce mouvement, constitué entre autres de Hezbollah et du bloc du Changement et de la Réforme, tenait coûte que coûte à obtenir du gouvernement Mikati un quitus sur les dépenses effectuées et, dans le même temps, à maintenir ce qu’ils appelaient l’épée de Damoclès sur l’usage des deniers publics par les gouvernements précédents.
Ces querelles financières entre les deux parties donnèrent lieu à une faillite politique jamais enrégistrée dans la république des cèdres.
Après plus ou moins deux semaines de joutes oratoires, les positions demeuraient pratiquement les mêmes pendant que Nagib Mikati s’était révélé au bout de compte être plus haririen que nature.
C’est allusion faite à la politique du fameux Safiq Hariri, politique qu’il transmit à son fils Saad Hariri.
Cette crise donna lieu à une introuvable majorité.
Il était plutôt clair dès le début que, n’ayant pu mettre sur pied une équipe ministérielle qu’avec l’appoint des centristes, les huit-marsistes étaient obligés de prendre en compte cette faiblesse et agir en fonction.
Saint-Germain Ebengo
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