


Depuis un certain temps, on entend beaucoup de murmures dans les couloirs de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes. Pas loin que la semaine passée, une grogne sociale avait éclaté au sein de cet établissement public.
Les agents et cadres ont vu leur unique prime qu’ils perçoivent régulièrement être bloqué sur base d’une décision de la PCA Gisèle Ndaya et le DG Bongole Raymond. Après mécontentement du personnel, une réunion d’urgence avait été convoqué par la PCA afin de donner la lumière à cette situation.
Au cours de cette réunion, Mme Gisèle Ndaya Luseba, PCA de cet Établissement, a promis que la paie serait effective dès le vendredi 10 octobre 2025. A la grande surprise du personnel, une partie seulement a reçu le message de la FistBank confirmant l’approvisionnement du compte. Près d’une centaine d’agents sur les 320 officiellement pris en charge n’a pas touché ladite prime.
Après vérification, une liste sélective de 238 agents a été déposé auprès de la banque pour effectuer la paie du mois d’Aout et de septembre 2025. Le reste des agents n’ont reçu aucun message et pire, aucune notification ni communiqué officiel pour expliquer la situation. Entre-temps, des nouveaux agents ont été récemment notifié et déjà figurent sur les listings de paie déposées à la Banque.
Des centaines de responsables des familles se retrouvent dans une situation de précarité alors qu’ils prestent depuis la création de la CSN-GHC. Tous détenteurs des notifications et figurant sur l’arrêté nommant les cadres de commandement de la Caisse.
Cette situation n’a pas permis à plus d’un d’organiser la rentrée scolaire de leurs enfants et aussi déstabilise plusieurs foyers dont le revenu de ce travail permettait de créer un certain équilibre social.
Pour la petite histoire, La CSN-GHC, créée fin 2001 par Décret du 1er Ministre Sama Lukonde, avait prévu un cadre organique de 728 agents. Seuls 320 ont été pris en charge. Fin septembre 2024, les agents et cadres de la CSN-GHC avaient manifesté devant le bureau de la Ministre de tutelle Aziza Munana pour contrer la volonté de la PCA de vouloir réduire l’effectif à 250 agents, alors que la Caisse ne parvenait pas encore à couvrir tout le territoire national telle que prévu dans le décret.
Avec la léthargie de l’ancienne patronne des affaires sociales, un forcing a été effectuer pour appliquer un nouveau cadre organique de 226 agents et cadres avec pour effet, la suppression des plusieurs postes et donc le licenciement en masse de plus d’une centaine d’agents alors que les places existent pour couvrir tout le territoire.
Le comble est qu’au même moment qu’on licencie en masse, des nouvelles recrues sont notifiées pour occuper des nouvelles fonctions.
Curieusement, au lieu de préserver et de promouvoir l’emploi des jeunes, ce sont plutôt des candidats éligibles à la retraite qui sont gardé en fonction au détriment de la jeunesse, relève et avenir de la CSN-GHC.
On a en outre gardé une catégorie de ceux qui n’ont pas des qualifications ni diplômes et sans titres académiques authentiques au détriment des plus méritants.
Depuis près de 4 ans, la CSN-GHC peine à décoller. Au lieu de se concentrer sur la manière dont la caisse doit se positionner utilement sur toute l’étendue de la RDC, Le DG et le Conseil d’Administration s’évertuent à faire souffrir des familles des agents et cadres qui ne cessent de se vouer jour et nuit pour accomplir leurs tâches. Il y a un sérieux problème de management dans le chef des dirigeants de cet établissement public. La ministre d’Etat et Ministre des affaires sociales Eve Bazaiba doit se pencher sur ce cas afin d’éviter une crise dans son secteur de tutelle. Le tonnerre