Le Groupe de presse LE TONNERRE dénonce l’enlèvement de son journaliste Christian Zeus Ilunga, son incarcération à l’IPKIN, et la menace de mort contre son Editeur.

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Mardi 18 février 2025, alors qu’il sortait de l’IFASIC après les cours aux environs de 17 heures, notre journaliste Christian Zeus Ilunga a été enlevé par trois hommes en tenue civile, qui l’on jeté dans une voiture, avant de le conduire à l’inspection de la Police ville Province de Kinshasa (IPKIN),

Arrivée sur place, avant son interrogatoire, le policier à qui on a confié la garde de notre journaliste a commencé par le brutaliser, allant jusqu’à lui asséner quatre gifles.
Une vieille méthode donc utilisée par les OPJ de la Police Nationale Congolaise pour soutirer aveux aux détenus.

Après cette atteinte à l’intégrité physique de notre journaliste, un Major de la PNC ( dont nous taisons encore le nom pour des raisons évidentes), l’a soumis à l’interrogatoire sur l’article sur l’article qu’il a écrit, intitulé  » Le prélat catholique face au risque de balkanisation ». Il s’agit d’un article de réflexion dans lequel Christian Zeus Ilunga n’a incriminé ni diffamé aucun prélat.

Chose étrange, au cours de son audition, notre journaliste, ce major a tout fait pour le contraindre à décliner l’identité complète de l’Editeur, ainsi que celle du Directeur de rédaction du Journal Le Tonnerre.

Cela nous fait comprendre que l’enlèvement de Christian Ilunga pour un article d’analyse sur la démarche des prélats catholiques est plutôt une prélude à l’arrestation de l’Editeur du Journal ou du Directeur de Rédaction pour des raisons autres que celles liées à la publication d’un article. Car, sur place, il a été révélé à notre journaliste qu’il n’avait pas plaignant par rapport à son article. D’où cette question de savoir pourquoi trois éléments de la PNC, en tenues civiles, sont-ils allés jusqu’à L’IFASIC, cueillir un étudiant au troisième cycle en journalisme qui revenait des cours, sans aucun document ?

Comme on le voit, il y a bien des gens derrière cette démarche qui vise à baillonner la presse et à porter atteinte à la vie de l’Editeur du Journal Le Tonnerre. Des gens certainement haut placés, qui manipulent la police à leur guise, dans le but de ternir l’image du régime Tshisekedi.

En clair, ils veulent justifier le fait que la presse est aussi martyrisée aujourd’hui que sous le régime Kabila.

Il sied de noter qu’ aux alentours de 17 heures locales, Christian Zeus Ilunga n’a été relâché qu’à 22 heures, moyennant payement d’une amende de 60 dollars américains, sans délivrance de quittance.

Habituée à ce genre de pratiques, la rédaction du Journal Le Tonnerre n’est pas du tout intimidée. Raison pour laquelle elle est en train de mener ses propres enquêtes, en vue de cerner tous les contours de ce dossier et bien entendu dénicher les vrais instigateurs de la cabale montée contre notre Éditeur.

La rédaction

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