L’honorable Maitre Adrien PHOBA, député national honoraire et Président National du Parti ADENAC monte au créneau et fustige l’adhésion de Noël Mbatshi au mouvement rebelle AFC/M23 qui est un acte ignoble que je condamne avec la plus grande fermeté, en tant que notable du Kongo Central.
Noël Mbatshi, fils égaré, s’est mal comporté vis-à-vis de sa famille et de son père, d’autant plus qu’il est un enfant né hors mariage.
Animé d’une haine manifeste envers ses frères, il a abandonné son petit foyer laissant derrière lui sa femme et ses quatre enfants tout en étant criblé de dettes et recherché par ses créanciers, surpris de le voir aujourd’hui aux côtés des rebelles, cherchant ainsi à échapper au remboursement de ses innombrables obligations.
Depuis toujours, Noël Mbatshi a été considéré comme un Ésaü moderne : après avoir manqué la bénédiction de son père, il s’est dressé en rebelle contre ses frères consanguins.
Je regrette profondément que notre jeunesse soit victime de manipulations pour servir des intérêts égoïstes.
Le Kongo Central ne reconnaît pas Noël Mbatshi comme faisant partie de sa notabilité. Tout ce qu’il entreprend n’engage que lui.
Il est inacceptable d’instrumentaliser ce choix personnel pour salir ou détourner l’héritage politique du patriarche Simon Floribert Mbatshi.
Le vieux Mbatshi a bâti sa réputation au fil de décennies de service, de loyauté et de dignité envers le Kongo Central et la République. Sa carrière et ses combats ne sauraient être réduits ni jugés à travers les décisions d’un de ses enfants.
Nous refusons tout amalgame entre le nom du patriarche et des positionnements opportunistes ou conjoncturels.
Le respect dû à nos aînés exige que l’on dissocie clairement les actes individuels de l’héritage collectif qu’ils nous ont légué.
Simon Floribert Mbatshi demeure et demeurera une référence incontournable dans l’histoire politique du Kongo Central.
Aucun montage politicien ne pourra effacer ni ternir cette vérité.
Actuellement en Afrique du Sud pour raisons de santé, il se dit très préoccupé par la folie de l’un de ses enfants et demande que celui-ci assume pleinement ses propres actes, car, dit-on : on peut donner naissance à un enfant, mais on ne façonne pas son cœur.