LE SOCIR PRÉCONISE L’INSTALLATION D’UN COMITÉ DE SUIVI DES RÉSOLUTIONS DE LA 2è TABLE RONDE DES HYDROCARBURES

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précisément à l’Hôtel Beviour, depuis lundi 21 février 2022. Les travaux ont tablé sur les négociations entre, d’un côté, les trois communautés locales: les woyo, les solongo et les kongo de Boma, et de l’autre: les trois industries pétrolières qui opèrent dans le territoire muandais.
Parmi elles, la PERENCO, la SOCIR et la SURESTREAM.
Les commautés locales accusent les pétroliers d’exploiter leurs terres et de polluer leur environnement sans que elles-même gagnent en retour.
Ce qui nous a valu de solliciter l’autre son de cloche chez Monsieur Lambert Mbumba, Directeur des ressources humaines à la Société Congolaise des Industries du Raffinage, qui a accepté de mettre à notre disposition sa  »disponibilité.
Dans son interaction avec nous, l’homme en charge de la direction des ressources humaines a présenté la SOCIR comme étant une société mixte à parts égales avec l’État congolais et fait mention d’elle comme n’ayant aucun compte à rendre aux communautés locales.
Son explication est claire :  »Nous ne sommes ni extracteurs du pétrole ni pollueurs de l’environnement ».
Mais, responsabilité sociale oblige, la Société Congolaise des Industries du Raffinage s’est fait elle-même le libre devoir de verser chaque année la somme de 50 000 dollars américains pour le compte du COCODEM, Comité de Concertation pour le Développement de Muanda.
La SOCIR est donc auteur de plusieurs interventions sociales à l’endroit des communautés de Muanda, notamment dans le domaine de la scolarité des enfants muandais, de la santé communauté, des infrastrures, de l’emploi et de la lutte contre l’insécurité qui prévaut dans certains du territoire océanique.
Au regard de son objet commercial, il faut souligner que la Société Congolaise des Industries du Raffinage n’œuvre pas dans l’exploitation pétrolière, mais plutôt dans les simples stockage et transport du pétrole.
Au sujet du  »raffinage » dont l’initiale fait partie de sa raison sociale, le DRH de la SOCIR, nous a parlé de cette activité comme étant jusqu’ici en  »jachère » pour des raisons, croyons-nous, d’ordre logistique.
En définitive, Monsieur Lambert Mbumba a préconisé, en lien avec ces assises qui vont prendre fin aujourd’hui samedi 26 février 2022, la mise en place d’un comité de suivi des résolutions retenues, parmi les 92 qui ont été proposés, et dont la mise à la connaissance de toutes les parties prenantes à ces assises qui ont duré pendant six jours est sous expectative.
Ce sera donc avant le discours de clôture de son Excellence Didier Budimbu, Ministre congolais en charge des Hydrocarbures.
Saint-Germain Ebengo
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