Leadership faible, management approximatif; DGDA sur le point de sombrer dans la contre-performance

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La haute hiérarchie croyait bien faire en dotant la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) d’une nouvelle direction pour lui donner un peu plus de tonus. Etant entendu que ceux qui étaient là, sans démériter, avaient largement consommé la durée de leur mandat. Il fallait comme on dit un sang nouveau.
Malheureusement c’était sans compter avec cette maladie des dirigeants congolais qui pensent à tort que tout ce qui est fait sans lui est forcément mauvais.
En effet, à peine entré en fonction, l’actuel comité de gestion, sans prendre le temps de connaitre qui a fait quoi et qui sont à la base de toutes les réformes intervenues cette dernière décennie à la DGDA, sans prendre la précaution de s’informer sur l’identité des acteurs de l’embellie financière au sein de cette régie, a décidé de tout chambarder en procédant à une nouvelle mise en place. Selon notre source, non seulement cette mise en place a surpris, mais aussi et surtout elle est contestée, au motif qu’elle a été faite sur base des critères obscurs et clientélistes. Du coup, il s’observe de démotivation dans le chef des agents et des cadres capables de mouiller le maillot pour l’atteinte des assignations et qui n’ont pas trouvé leur compte cette opération d’affectation.
A cette allure, il faut craindre une contre-performance qui pourrait occasionner une baisse de recettes douanières.
Il n’y a pas que cette décision irréfléchie qui est à la base au sein de la DGDA. De cette question de la nouvelle mise en place, s’ajoute celle de la lenteur dans le traitement des dossiers au niveau de la Haute Direction. Il nous revient que les dirigeants actuels ne sont pas expéditifs. En ce moment, il y a une pile des dossiers sur la table qui attendent traitement. Même chose pour des correspondances actuellement dans les signataires.
Cette situation a pour conséquence d’empêcher les douaniers de prendre des bonnes décisions à temps réel. Il s’en suit aussi que la douane congolaise puisse perdre en efficacité et surtout en rapidité.
Le troisième grief à charge du nouveau comité de gestion a trait à l’absence de communication. Il semble que la Direction Générale des Douanes et Accises ne communique pas assez et surtout pas bien. Au siècle présent où les deux nouvelles technologies de l’information et de communication ont pris une place prépondérante dans le doing business, pareille faiblesse n’est plus admise. Le gouvernement de la République Démocratique du Congo qui a besoin de beaucoup de ressources financières pour dérouler son programme social et concrétiser ses différents projets de développement, n’a pas le droit de s’accommoder aujourd’hui d’une gestion approximative à la tête de la DGDA, cette véritable pourvoyeuse des recettes fraiches.

Chaty/Tonnerre

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