
A en croire la teneur de ces actes de vente qu’ils ont eu à présenter apparemment en bonne et due forme, ces parcelles seraient désaffectées par l’administrateur du territoire a.i. dont il est ici question, de connivence avec son collaborateur, Monsieur x.
Ces documents, faut-il le souligner, porte la co-signature du Chef de service de l’habitat en accord avec le conservateur des titres immobiliers qui assumait en cette période-là l’intérim de son chef, en déplacement.
Aussitôt alerté, le procureur avait procédé à leur suppression pure et simple et ordonné sur-le-champ la démolition des bornes qui avaient été déjà plantées.
Le dossier se trouve à l’heure actuelle en pleine instrumentation au moment où ces autorités du territoire sont en attente pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes. C’est ici le lieu de signaler le séjour de quelques jours en prison du chef de service de l’habitat, ci-haut évoqué, qui vient d’être provisoirement relaxé dans l’expectative du début du déroulement du dossier.
Les membres du comité du Cadre de Concertation de la Société Civile de Lukula, qui suivent de près cette affaire, s’interrogent sur la lenteur de plus en plus élastique que prend ce dossier dans lequel les vrais inculpés semblent ‘’ne pas avoir besoin’’ de répondre de leurs actes devant le Tribunal.
Pour ce qui est de la culpabilité des autorités du territoire, il y a lieu de souligner que, non seulement elles n’ont pas qualité de désaffecter ces terrains de l’État, travail qui est un apanage réservé au seul Gouverneur de la province, mais aussi il leur manque de la personnalité juridique pour pouvoir poser des tels actes, dans la mesure où le territoire n’est qu’une entité déconcentrée.
Charles Kiping
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