Des contrats de performance signés pour le maintien à la hausse de la mobilisation des recettes
Le ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi, vient de signer, dimanche 16 janvier 2022, soit deux jours après la tenue des assises sur la retraite stratégique du ministère en sa charge, une série de contrats de performance avec, d’une part, les directeurs généraux de trois régies financières congolaises, à savoir : la DGI, la DGDA et la DGRAD et, de l’autre, le coordonnateur du CTR : Comité technique de suivi et évaluation des réformes.
L’objectif pour l’argentier congolais consiste à faire accroitre les recettes publiques à partir de l’exercice 2022.
L’atteinte du dit objectif, faut-il le souligner, constitue un vrai challenge auquel faire face tout au long de l’année en cours, vu la fixation en augmentation de 37 % des prévisions de recettes. Et ce, au regard de celles liées au budget rectificatif de l’exercice 2021en hausse de 26% et relativement aux recettes réalisées durant le même exercice.
Pour mieux y arriver, Nicolas Kazadi a trouvé bon de mobiliser les responsables de services publics concernés, dont ceux à la tête des institutions chargées de la perception des impôts indirects.
La tendance à la hausse de la mobilisation de recettes amorcée depuis 2021, voilà ce qui justifie l’engagement que viennent de prendre les responsables des régies financières par devers leur ministre de tutelle.
Les trois directeurs généraux tiennent mordicus à consolider la dite tendance afin de parvenir aux prévisions de 14.755,9 milliards de Francs Congolais votées dans la Loi des Finances numéro 21/029 du 31 décembre 2021 pour l’exercice 2022.
A en croire la cellule de Communication du cabinet du ministre des Finances, ces prévisions sont reparties selon les affectations suivantes : 7.254,9 milliards de Francs Congolais pour la DGI, 4.565,9 milliards pour la DGDA, et 2.935 milliards pour la DGRAD.
Foi sur la même source, ces contrats marquent l’entrée en vigueur du Projet ‘’Gouvernance Financière’’ qui met en œuvre la chaîne de la recette avec un accent aigu sur le rôle clé qu’a la numérisation des procédures tant fiscales que non fiscales, en vue, dans l’effort de mobilisation de recettes, d’en assurer un suivi rapproché.
C’est dans ce sens que les parties prenantes à ce projet ont pris l’engagement d’implémenter, en plus de leurs activités habituelles de gestion, une centaine d’autres activités, dites supplémentaires, en lien avec les mesures d’accompagnement du budget.
34 de ces activités additionnelles seront mises en œuvre par le cabinet des Finances, 22 par la Direction Générale des Douanes et Accises, 17 par la Direction Générale des Impôts, 15 par la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation et, enfin, 9 par le Projet Gouvernance Financière.
Il faut souligner que, pour cette année 2022, Le ministère des Finances a procédé à la reconduction des 43 indicateurs de performance qui ont été identifiés durant l’année 2021. L’idée, c’est dans le but de planter, dans tous les services opérationnels disséminés à travers le pays, les racines d’une culture de travail basée sur la recherche de la performance, au moyen bien sûr des indicateurs à la fois précis, chiffrés et évaluables.
Pour appeler à l’effectivisation du dépassement des assignations, Nicolas Kazadi a réitéré sa promesse engagée d’octroyer des primes spéciales aux personnels de toutes les régies financières.
Fiko Kasongo