Mort le 17 janvier comme Patrice Lumumba, Benoit Lwamba, Grand Cordon Héros Nationaux Kabila-Lumumba

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Un mois et deux jours après sa mort intervenue lundi 17 janvier 2022, à l’âge de 76 ans à Bruxelles, soit 61 ans, jour pour jour, après celle du Héros national Patrice-Emery Lumumba, le Premier président émérite de la Cour constitutionnelle congolaise, Benoît Lwamba Bindu, vient d’être au Palais du Peuple, cette après-midi du samedi 19 février 2022, élevé au titre de Grand Cordon Héros nationaux Kabila-Lumumba.
Sa décoration qui a fait suite à cette élévation à ce rang a été faite de la propre main du Chef de l’Etat et Grand chancelier des ordres nationaux congolais, Félix-Antoine Tshisekedi.
Par cet acte ô combien élogieux, le Président de la République a rendu en même temps hommage à l’illustre disparu, en ses qualités de Premier président émérite de la Cour suprême de justice, de Président honoraire de la Cour Constitutionnelle et du conseil supérieur de la magistrature.
Cette élévation a précédé la messe des suffrages qui se déroule déjà en la Paroisse Notre Dame de Fatima à Gombe pendant que la veillée mortuaire qui précédera sa mise sous terre demain à la Nécropole de Maluku (Entre Terre et Ciel), aura lieu cette nuit en la résidence familiale du feu Haut Magistrat.
Benoît Lwamba part dans l’outre-tombe et laisse derrière lui une longue histoire biographique que nous nous sommes permis d’abréger en quelques lignes. L’homme est né au Katanga le 19 juillet 1945 et mort à Bruxelles, le 17 janvier 2022, soit, comme souligné ci-haut, 61 ans après la mort du Héros national Patrice-Emery Lumumba. Celui-ci, faut-il le rappeler, mourut, lui, le 17 janvier 1961, soit 40 ans après Laurent-Désiré Kabila dont la mort intervint le 16 janvier 2001.
Benoît Lwamba est donc la toute première personne élevée à cette dignité Kabila-Lumumba dont la commémoration de la mort se fera chaque année aux mêmes moments que celles de ces deux héros nationaux.
En termes clairs, désormais, chaque 17 janvier, la commémoration de la mort de Patrice-Emery Lumumba sera couplée à celle de Benoît Lwamba.
Ce haut-magistrat congolais a été durant toute sa carrière l’une des figures emblématiques de l’appareil judiciaire congolais. Ce dernier, nous ne le souhaitons pas, risque de tomber en panne, si l’on n’y prend garde, par cette regrettée disparition. Le feu Benoît Lwamba a eu à parcourir tous les échelons de la magistrature, du Substitut du Procureur de la République jusqu’au Premier président de la Cour suprême de Justice de la RDC, lequel constitue le faîte de la pyramide de l’Ordre Judiciaire. C’est là qu’il exerça ses fonctions entre 2003 et 2008, avant d’être établi juge à la Cour constitutionnelle et y être élu Président, avril 2015-juillet 2022.
Benoit Lwamba était allé à Bruxelles pour des raisons de soins de santé avant de nous retourner sans souffle de vie quelques jours après sa mort que nous sommes en train de déplorer.
L’homme sera amené dans sa fosse mortuaire demain dimanche 20 février 2022 à la Nécrople de Maluku, faut-il le rappeler, où sa croix blanche fera pour toujours tache glorieuse pour faire dissiper les ténèbres nous laissées par sa disparition.
Le feu Premier président émérite de la Cour constitutionnelle congolaise a donc droit à une sépulture mégalithique hors pair.
A travers sa mise sous terre qui aura lieu demain dimanche, le juriste disparu ira donc rejoindre dans le sous-sol congolais, qui devient de plus en plus riche en matières grises, tous les hommes intelligents de la RDC qui nous ont quittés jusqu’ici.
Sur le plan comportemental, Benoît Lwamba a été toute sa vie, comme le dit son prénom personnel, un homme benoît, ce qui veut dire : béni, bienheureux, doux, serein, heureux et doucereux.
Saint-Germain Ebengo

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