Lors de son discours de 12 pages à la 79è session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenu mercredi 25 septembre à New-York, le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a évoqué tout un chapelet des choses à la fois sur la RDC, sur l’Afrique et sur le monde.
Le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo s’est dit favorable au thème de cette 79è session : »Ne laissez personne de côté ; agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations futures ».
À en croire Félix-Antoine Tshisekedi »Ne laisser personne de côté » veut tout simplement signifier promouvoir les relations Internationales d’une façon fondée sur les mécanismes multilatéraux.
Il a promis à cet effet l’engagement de la République Démocratique du Congo envers le multilatéralisme qu’il a défini comme étant la clé des solutions face aux défis qui sont en train de ronger le monde à l’heure actuelle.
Pour le Chef de l’État congolais, il est l’heure pour les pays du monde entier d’agir de commun accord pour progresser vers la paix, le développement durable et la.dignité humaine.
Félix Tshisekedi a promis sa collaboration avtive et celle de la RDC pour l’avenir dlun monde à la fois pacifique et prospère.
C’est ce qui justifie même son adhésion au pacte numérique mondial, qui est l’un de deux annexes du Pacte pour l’avenir, l’autre annexe étant dénommé : « Déclaration sur les générations futures ».
Il lance à cet effet l’appel à l’intention des partenaires multilatéraux et opérateurs de la télécommunication de bien vouloir venir collaborer avec la RDC.
Au sujet des minerais stratégiques dont regorge la République Démocratique du Congo et qui constituent les matières premières à la base de ces équipements , le garant du sol et sous-sol de la République Démocratique du Congo promet de callaborer avec ces opérateurs mais également de soumettre ces minerais stratégiques à une très sévère et rigoureuse traçabilité.
C’est dans ce même ordre des choses que le Chef de l’État a promis, vu la richesse forestière que possède la RDC, l’implication de cette dernière dans les solutions contre le dérèglement climatique qui prévaut à l’heure actuelle.
C’est allusion surtout faite à la réduction des gaz à effets de serre qu ne cessent de réchauffer le globe terrestre.
C’est dans ce même chapitre que le Chef de l’État à parlé de la RDC comme ayant réussi à mettre en place des instruments juridiques et des dispositifs institutionnels visant à renforcer sa position sur le marché mondial de carbone.
Le Président promet en plus de faire participer la République Démocratique du Congo à la réussite de la transition énergétique.
Félix Tshisekedi a déploré une chose : l’impossibilité pour la RDC d’atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030, à.cause.bien sûr, de l’exacerbation de la guerre qui prévaut sur son sol ; et cela, peu importe tous les efforts qu’elle a jusqu’ici fournis, dans les domaines par exemple de la gratuité scolaire, de la couverture santé universelle ou encore de l’industrialisation, via la mise en place des Zones Économiques Spéciales.
Pour que soit mis fin une fois pour toutes à ce mauvais climat sécuritaire lui imposé par le Rwanda ainsi que la main »blanche » qui est derrière lui, Félix Tshisekedi appelle à l’interposition des Nations Unies et s’est dit favorable au processus de Luanda pour un dialogue restaurateur de la confiance entre les deux pays.
Foi sur ses propos, cela doit avoir lieu avant que ces conflits prennent »des dimensions régionales ».
Il a sous ce chapitre mis en exergue le P-DDRCS, Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, qu’il a défini être à la fois un programme de transition post-Monusco et un levier crucial pour la paix en République Démocratique du Congo.
Sur le plan onusien, Félix Tshisekedi a, en premier lieu, réitéré la requête de la création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays d’Afrique, avec droit de véto au même titre que les 5 autres.
Dans cette attente, le Chef de l’État n’a pas oublié de rappeler, surtout à l’intention du Président de cette 79è session, le camerounais Philemon Yunji Yang, la candidature de la RDC au poste de membre non permanent, pour la période 2026-2027, lors des élections qui auront lieu à New York, en juin 2025.
La candidature de la République Démocratique du Congo à ce poste intervient, faut-il le souligner, après 30 ans d’absence.
Comme il s’est agi de ne laisser personne de côté, Félix Tshisekedi n’a pas oublié de défendre la cause de la femme, surtout par rapport à sa place dans les instances de prise des décisions.
Pour prêcher par l’exemple, il a cité à titre illustratif : Judith Suminwa, Première ministre de l’Exécutif congolais, Marthe Odio Nonde, Première Présidente du Conseil d’État de la RDC, ainsi que Marie-France Malangu Kabedi, Gouverneure de la Banque Centrale du Congo.
Le Tonnerre