Nations-Unies sur le dossier Rwanda-M23

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Antonio Guterres mis dos contre le mur par Félix Tshisekedi

Ceux qui avaient encore des choses à redire sur la pertinence des accusations portées par le Président Félix Tshisekedi contre le Rwanda sur son agression, sous couvert du Mouvement terroriste M23, de la République Démocratique du Congo, ont pu s’en apercevoir après les propos du Secrétaire Générale des Nations-Unies, Antonio Guterres, dans les médias RFI et France 24.
Malgré le risque qu’il peut courir en dénonçant ce complot international ourdi contre son pays, le Chef de l’Etat congolais a dû pointer avec courage l’agresseur, le Président Paul Kagame du Rwanda.
A la question des journalistes de savoir pourquoi l’ONU à travers la Monusco, n’arrive pas à défaire le M23, et d’où viennent les armes lourdes qu’il dispose, le Secrétaire Général, Monsieur Guterres a eu tout le mal du monde à esquiver la question, voire à utiliser le langage de bois diplomatique que les occidentaux ont toujours usité s’il s’agit de condamner le Rwanda.
Ici, mis le dos contre le mur la clarté des griefs portés contre Kagame par Félix Tshisekedi devant le médiateur, le Président Joao Lourenço d’Angola, Le Secrétaire Général de l’ONU, a honteusement reconnu que le M23 est une armée moderne, dotée des armes lourdes et perfectionnées, et que le M23 et son armement viennent de quelque part. Et de poursuivre : » Ces gens ne sont pas nés dans la forêt ».
Mais au lieu de condamner de façon sans équivoque le Rwanda qui occupe la RDC sous le couvert du M23, Gouterres veut ressusciter les vielles recettes des rencontres et des dialogues entre les Présidents de la Région des grands lacs dont on connait le manque de sincérité.
Mis le dos contre le mur, voire devancé par la diplomatie agissante du Président Félix Tshisekedi, Antonio Guterres a semblé accepter, toute honte bue, l’impuissance des missions de paix de l’ONU en Afrique, en encourageant l’idée de la création d’une force robuste Africaine d’imposition de la paix. Et comme pour se faire une conscience tranquille, Antonio Guterres propose que cette Force Africaine puisse bénéficier des appuis financiers obligatoires du système des Nations-Unies.
Pour les observateurs avertis, c’est une façon pour le Conseil de Sécurité des Nations-Unies d’avoir toujours la main-mise et un regard important sur l’organisation et le Fonctionnement des Forces mutualisées décidées par East African Community (EAC).
Si l’Afrique veut que la paix puisse revenir en Afrique et que la lutte contre le terrorisme devienne efficace, le continent devra se passer de l’aide occidentale.
Car, comment comprendre que tous les pays voisins qui agressent la République Démocratique du Congo ne soient pas soumis à déclarer leurs armes qui parviennent allègrement aux groupes terroristes, et que le pays agressé soit sous embargo d’armes. Inconcevable !
Certaines pays Africains ont compris ce jeu, et ils ont décidé de jouer en solo avec des nouveaux partenaires sérieux. C’est dans cette démarche que la diplomatie Rd congolaise reste désormais engagée.

Charles/ Le Tonnerre

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