Nouvelle tarification des documents migratoires : le M23 et sa politique de division déguisée

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Novembre 2025 — Un document récemment rendu public dans les zones sous contrôle de l’Alliance des Forces Congolaises (AFC/M23) suscite de vives inquiétudes. Il s’agit d’une nouvelle tarification des documents migratoires émise par l’administration rebelle, qui s’arroge le droit de réguler la circulation des personnes dans les territoires qu’elle occupe illégalement.

Mais au-delà du caractère déjà contestable de cette démarche, un détail de ce document choque profondément : les personnes ne résidant pas dans les zones occupées y sont désignées comme des “étrangers d’origine congolaise.”

Une telle formulation est non seulement absurde, mais aussi extrêmement grave. Comment peut-on traiter des citoyens congolais vivant en République démocratique du Congo — sur leur propre sol — comme des étrangers, simplement parce qu’ils ne vivent pas dans les zones contrôlées par un lool mouvement armé ?
Cette dénomination révèle une intention cachée : fragmenter l’unité nationale et semer la division entre les Congolais.

Une manœuvre de balkanisation déguisée

Derrière cette appellation se cache une logique dangereuse. En classant certains Congolais comme “étrangers d’origine congolaise”, le M23 cherche à légitimer une forme de ségrégation territoriale et identitaire.
C’est une politique sournoise de balkanisation qui vise à redéfinir les frontières internes du pays et à nier l’identité nationale à ceux qui refusent de se soumettre à leur domination.

Il ne s’agit pas seulement d’une provocation administrative : c’est une attaque directe contre la souveraineté et la cohésion de la République démocratique du Congo.

Une discrimination inacceptable

Cette manière de catégoriser les Congolais en fonction de leur zone de résidence est une atteinte grave à l’unité nationale et aux valeurs fondamentales de la nation.
Aucun mouvement, aucune autorité illégitime n’a le droit de décider qui est Congolais et qui ne l’est pas.
Nous condamnons fermement cette manœuvre, qui constitue une forme de discrimination territoriale et identitaire, contraire à la Constitution et à l’esprit d’unité qui fonde la République.

Un appel à la vigilance et à la cohésion

Face à ces dérives, il est urgent que les autorités congolaises, la société civile et la communauté internationale prennent conscience de la portée symbolique et politique de ces actes.
Le M23 ne se contente plus de contrôler militairement certains territoires : il tente désormais de reconfigurer l’identité nationale, en instaurant un système administratif parallèle basé sur la division.

Le peuple congolais doit rester uni et vigilant. Aucune manipulation ne doit réussir à briser les liens fraternels qui unissent les fils et filles de la RDC.
Être Congolais ne dépend ni d’une zone, ni d’un contrôle rebelle : c’est une identité sacrée, héritée du sang, du sol et de l’histoire commune.

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