OGEFREM : Veut-on crucifier Jésus-Christ pour sauver Barabas !Sur le plan des résultats, il n’y a pas photo entre Kamwanya et Manzila

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Il est de la responsabilité du journaliste que nous sommes de mieux informer et de former l’opinion afin d’aider les dirigeants étatiques à prendre de bonnes décisions, et aux citoyens à pouvoir s’assumer.
C’est fort de ce rôle sociétal que nous avons résolu de couper court la désinformation qui tend à s’installer autour de question la gestion de l’Ogefrem. En ce qui nous concerne, on devrait donner la vraie information.
C’est ainsi qu’il nous est apparu important de publier une analyse comparative sur la gestion du comité dirigé par Justin Lem’s Kamwanya, en deux mois de gouvernance, et celle de l’ancien DG ai, Olivier Manzila, qui a exercé pendant 8 mois.
Cet exercice intellectuel fait des professionnels de médias, permettra aux uns et aux autres de bien appréhender les intentions cachées de ceux qui ne veulent pas le changement intervenu au niveau de la haute direction de l’Ogefrem.
Pourtant, en deux mois de gestion, monsieur Justin Lem’s Kamwanya a réalisé presqu’un exploit. Sur le plan de gestion des Finances, on renseigne que les comptes bancaires de l’Ogefrem sont approvisionnés comme jamais par le passé et ne sont plus au rouge. C’est ainsi que les salaires sont payés à date échue et sur fonds propres. Cette embellie financière a également permis l’achat des mobiliers de bureaux et équipements informatiques, l’acquisition et la mise en service de la tour de contrôle.
Sur le plan de la gestion des Ressources Humaines, le DG ai Lem’s Kamwanya a réussi à faire de l’Ogefrem une havre de paix. Un climat social apaisé y règne désormais, grâce à la politique de dialogue et de concertation permanente instaurée de commun accord avec la délégation syndicale nationale. Fort de cette accalmie, la direction générale a dû former, en un laps de temps, 500 agents en 8 filières différentes.
Faisant du réajustement à la hausse des recettes son cheval de bataille, Lem’s Kamwanya n’a pas tardé à faire signer les contrats de performance aux directions centrales, aux Entités et autres Représentations. Il va s’en dire que chaque responsable signataire sera jugé sur la base de ce document qui constitue un acte d’engagement. C’est aussi une preuve suffisante qui atteste de la bonne collaboration entre tous les organes de l’Ogefrem.
Sur le plan de management, il est clair que l’actuel directeur général a une vision nette et partagée du développement de l’Ogefrem, à travers une Gestion Participative Axée sur les Résultats. A peine qu’il a commencé à implémenter de cette vision, les résultats se sont vite manifester. En témoigne cette performance opérationnelle sans précédent dans l’histoire de l’Office. En un mot, en moins d’un trimestre de gestion, le Comité Kamwanya a réalisé ce que ses prédécesseurs n’ont pas pu et ce, au grand bonheur de l’ensemble du personnel qui ne jure que par son maintien.
Par contre, si l’on s’adonnait au même exercice de décryptage sur le bilan de l’ancien directeur général ad intérim, Olivier Manzila, qui est resté 8 mois à la tête de l’Ogefrem, on verra qu’il n’y a pas. Car, entre la gestion de Lem’s Kamwanya et celle de Manzila Olivier, c’est comme le jour et la nuit.
En effet, nul n’ignore que sous le règne de Manzila, la grogne sociale et les grèves répétitives étaient devenues monnaie courantes.
A la base de tous ces mouvements de grève, l’accumulation des arriérés de salaires et tant d’autres actes de megestion commis par le DG Manzila et son comité de gestion. A cette époque, pour payer un mois de salaire, il fallait recourir aux découverts bancaires.
Pire, pendant cette sombre période, il n’y a pas eu un seul investissement, même pas un clou acheté ; aucun contrat de performance signé avec les directions, encore moins avec des Entités et des Représentations ; aucune vision de développement de l’office ni formation des agents.
A la place, M.Manzila a préféré mettre sur pied un système maffieux, en complicité avec certains agents membres de sa tribu, pour dévaliser les caisses de l’Office.
Bien plus, l’appartenance tribale était érigée en critère essentiel de promotion en grade. Cela a occasionné des frustrations à la base des conflits et tensions reccurentes qui ont fini par pousser le ministre de tutelle de prononcer la suspension dudit comité.
Comme on peut le voir, aucun agent n’a été formé sous l’ère Manzila. Une faiblesse managériale qui justifie l’absence de performance opérationnelle et de vision de développement de la société. D’où la question de savoir en vertu de quel principe on voudrait alors crucifier Christ et sauver Barabas.
C’est ainsi que le commun des mortels, en commençant par la délégation syndicale nationale, pense que ceux qui s’évertuent à induire en erreur l’autorité suprême, ne travaillent pas pour le pays. Car, chercher à anéantir tous les efforts qui sont présentement fait en vue de remettre l’Ogefrem sur les rails, équivaut à saboter la vision du Président de la République qui consacre la primauté du bien-être social de la population.

Le Tonnerre

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