C’est désormais de notoriété publique : une mafia s’est installée au sein du milieu politico-judiciaire pour saigner les caisses de l’État. Cette pratique remonte à l’époque du régime du MPR. À son arrivée au pouvoir, Mzee Kabila s’était montré intransigeant face à ces dérives — malheureusement, il fut assassiné. Son fils, en reprenant le flambeau, avait résisté un temps, mais a fini par céder.
Ce que nous déplorons aujourd’hui sous le président Tshisekedi, c’est l’escroquerie à ciel ouvert, avec la bénédiction de plusieurs proches du chef de l’État. Ces pratiques transforment la dette publique en une véritable manne pour financer des besognes douteuses.
Le procédé est simple : créer une société fictive, faire croire à l’État à un projet stratégique, et obtenir des financements colossaux, sans jamais livrer le moindre résultat. Le cas Bangoka n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Ces caciques du pouvoir semblent sereins. Pourtant, nous, le Groupe de Presse Le Tonnerre, détenons des preuves. Oui, nous avons des dossiers solides impliquant plus de sept personnalités puissantes, dont des membres du gouvernement et des hauts conseillers du président
Que chacun se tienne prêt : nous les dénoncerons .
Christian Zeus Ilunga
