Kinshasa demeure dur comme fer par rapport à son refus de négocier avec les rebelles du M23 qui continuent à envahir l’Est de la République Démocratique du Congo.
‘’Il est donc hors de question de discuter avec les rebelles du M23 tant qu’ils ne se seraient pas retirés des zones qu’ils occupent dans l’est de la République’’, affirmation de Patrick Muyaya en sa qualité de Porte-parole du Gouvernement de la République Démocratique du Congo.
L’homme d’Etat congolais en charge de la Communication et Médias évoque les conditions sous-jacentes à la dite contingente négociation, en insistant sur l’obligatoriété pour ces rebelles de se retirer en premier lieu de toutes les localités qu’ils occupent jusqu’ici et, à l’en croire, c’est à ce moment-là qu’il sera fait le point sur la possibilité de les intégrer dans le processus tel que prévu au départ.
Patrick Muyaya rappelle que c’est en avril 2022 qu’avait été enclenché le Processus de Nairobi par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) pour tenter de ramener la paix dans l’Est de la RDC jusqu’ici en proie aux violences de multiples que causent groupes armés depuis près de 30 ans. Une façon pour l’homme d’Etat congolais, Porte-parole du Gouvernement de marquer son désaccord sur les ‘’oubliettes’’ dans lesquelles on l’a jeté.
Le Ministre congolais de la Communication se pose la question de savoir « Pourquoi ce processus n’a pas continué?’’ Et de répondre à notre intention : ‘’ C’est parce qu’un groupe, pendant qu’on était déjà en train de discuter, voulait recourir à la violence, sous instigation rwandaise ».
Ce groupe, faut-il le dire sans mâcher les mots, n’est rien d’autre que le M23, mouvement des rebelles terroristes activement soutenu par Kigali.
« Vous ne pouvez pas penser venir dialoguer en causant en même temps le désastre humanitaire qui est en cours, en occasionnant des bombardements des écoles », souligne Patrick Muyaya à l’intention de ces derniers qui, à l’heure actuelle, faut-il les signaler, se trouvent à une vingtaine de kilomètres de Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu.
Foi sur les propos du Porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo, la date du 27 novembre est celle prévue pour la tenue des tant évoquées négociations. Patrick Muyaya évoque pendant ce temps des préoccupations d’ordre logistique, spécialement celles relatives aux déplacements de certains chefs des groupes armés.
St.GE