Par Jonathan TSOBO DITUVANGA
La scène politique congolaise connaît un changement notable avec l’accession d’Aimé BOJI SANGARA à la présidence de l’Assemblée nationale. Ancien ministre du Budget pendant plusieurs années et récemment ministre des Portefeuilles, il devient désormais le chef du législatif budgétaire de la République démocratique du Congo.
Une trajectoire stratégique
Le parcours de BOJI SANGARA illustre une transition clé : de la gestion directe des finances publiques au contrôle législatif de l’exécutif. En tant qu’ancien ministre du Budget, il a acquis une expérience approfondie dans la planification, la répartition et le suivi des ressources publiques.
Son rôle à la tête de l’Assemblée nationale lui confère désormais la responsabilité de surveiller et réguler l’action budgétaire du gouvernement, ce qui place le contrôle des dépenses et des engagements financiers au cœur de ses missions.
Du contrôle exécutif au contrôle législatif
Cette nomination n’est pas seulement symbolique. Elle pourrait :
-Renforcer la rigueur dans l’examen des projets de loi budgétaire
-Améliorer la transparence et le suivi des finances publiques
-Mettre l’accent sur la redevabilité de l’exécutif
En effet, passer de gestionnaire des fonds publics à contrôleur législatif offre à BOJI SANGARA une perspective unique sur les mécanismes financiers du pays et sur les marges de manœuvre pour corriger les éventuelles anomalies.
Un signal pour les institutions et la population
Pour les institutions, cette transition représente un renforcement du rôle de l’Assemblée nationale dans le suivi des politiques publiques et des engagements budgétaires. Pour la population, elle pourrait être perçue comme un signal positif en matière de transparence et de bonne gouvernance.
En somme, l’ascension d’Aimé BOJI SANGARA marque un pont stratégique entre l’exécutif et le législatif, plaçant la question des finances publiques au centre du débat politique et du contrôle parlementaire.
