Le Ministre d’Etat Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa se serait pris à temps pour traiter le dossier de Madame le Directeur Général de CADECO SA, selon les orientations du Président de la République lui transmises par le Directeur du Cabinet Anthony NKinzo dans sa lettre du 06 août 2024, il ne serait pas victime d’une campagne médiatique orchestrée par celle qu’il a protégée (nous en avons la preuve), pour le salir et le jeter en pâture.
Nous sommes les premiers à dénoncer le traitement de faveur dont bénéficiait la femme aux commandes de la CADECO de la part du Ministre du Portefeuille, au moment où il se montrait extrêmement sévère vis-à-vis des autres mandataires publics…
Aujourd’hui, on nous accuse d’incohérence pour avoir affirmé que sa protégée l’a trahi! Mais, ne trahit que celui ou celle avec qui on a partagé les mêmes idées, les mêmes passions et convictions. Ça peut paraître étonnant, mais aucune incohérence lorsqu’on décide de tirer à balles réelles sur ton ancien bienfaiteur, comme le fait aujourd’hui la Directrice Générale de la CADECO via un inutile chercheur autoproclamé…
Nous signons et persistons, s’il y a un responsable de la CADECO que le Ministre Bussa doit sanctionner en premier lieu pour cause de détournements, de mauvaise gestion et d’incompétence, c’est bien Juliette Mbambu Mughole, Directeur Général, la musicienne.
Nous ne le disons pas parce que nous avons quelque chose de personnel contre cette femme. Comme organe de presse, nous n’avons fait que relayer le contenu de la lettre datée du 25 mars 2024 de l’intersyndicale de la CADECO, adressée au Président de la République, dans laquelle la révocation de Madame le Directeur Général est sollicitée.
Aujourd’hui, le Ministre de la Justice démissionnaire est devant la justice pour avoir notamment accordé un marché de gré à gré avec une société privée de construction.
Depuis plus de deux ans qu’elle est à la tête de la CADECO SA, Juliette Mbambu Mughole ne fait que ça. À titre d’indication, le marché de gré à gré de gardiennage conclu le 10 janvier 2024, avec la Société Graben Sécurité dont le siège social se trouve à Goma au Nord-Kivu ( sa province d’origine), mais sans une représentation à Kinshasa. Conclu sans l’aval du Conseil d’Administration parce que la CADECO, ce marché devrait être résilié. C’est ainsi que dans sa lettre n°29/PCA/CADECO/AN/2024 du 24 mars 2024, le Conseil d’Administration a exigé la résiliation dudit contrat. Comme toujours, elle a fait la sourde oreille et la CADECO continue à dilapider les maigres ressources financières dont elle a besoin pour financer son redressement.
Un autre marché de gré à gré, c’est celui accordé à la Société MALCON SARL relatif à la réhabilitation de l’immeuble de la Direction Générale à Kinshasa/Gombe. Coût des travaux, seule la diplômée de l’INA connait le mystère.
On nous reproche d’avoir affirmé que l’ancienne Ministre du Portefeuille, Princesse Adèle Kayinda avait traité la Directrice Générale d’incompétente, sans donner la preuve.
Dans sa lettre n°0712/MINPF/LKM/SKK-CSP/AKM/2024 du 27 mai 2024, la Ministre Adèle Kayinda écrit, au paragraphe 3, ceci :
» Au regard des faits exposés (…), et aux fins d’assurer le fonctionnement harmonieux des organes statutaires de CADECO SA, je vous enjoins d’exécuter les recommandations ci-après :
- Suivre une formation d’immersion professionnelle qui sera organisée par le Conseil Supérieur du Portefeuille.
Et c’est le Président du Conseil d’Administration (issu d’un parti politique) et le Directeur Général ( membre d’un parti) qui étaient concernés par cette session d’immersion.
Pour ceux qui ne le savent pas, l’immersion professionnelle est une formation pratique, un apprentissage sur le terrain, destiné à plonger une personne dans un environnement professionnel pour lui permettre de nouvelles compétences et de s’intégrer.
Malheureusement, Juliette Mbambu Mughole n’a pas de nouvelles compétences pour gérer une institution financière, parce que cette session d’immersion demandée par Mme Kayinda n’a jamais été organisée par le Conseil Supérieur du Portefeuille.
Si Madame la Ministre a exigé une session d’immersion et non de renforcement des capacités, c’est parce qu’elle a compris que la CADECO était entre les mains des personnes vides d’outils de gestion d’une banque. Une vacuité donc.
Prochainement, nous viendrons démontrer pourquoi toutes les banques ne fonctionnent pas à Goma, y compris la Banque Centrale du Congo, sauf la CADECO qui a passé outre la décision du Gouvernement Judith Suminwa, pour offrir ses services à Corneille Nangaa. Le tonnerre
