Le nouveau comité directeur du Centre Hospitalier Universitaire La Renaissance, ex-Hopital Mama Yemo, avec à sa tête son Directeur Général Al Kitenge, est en train d’exceller dans une mauvaise gestion hors pair, devenue de plus en plus notoire.
Son Directeur Administratif et Financier, monsieur Steve Mabiku Kilumbu, est en train de le démontrer au plus haut point, depuis qu’il est arrivé à ce poste. L’homme a réussi à créer une caisse parallèle vers laquelle il fait acheminer toutes les recettes de l’Hôpital, pour ses propres besoins. La dernière recette en date qui l’a aidé à alimenter cette maudite caisse, est celle équivalant à
9 000 $, soit un équivalent de 25 200 000 en Francs congolais, représentatifs du loyer mensuel que paie au Centre Hospitalier monsieur Hassan, pour avoir installé son garage dans la cour de l’hôpital.
Ce nouveau schemas spécial qu’il a réussi à mettre en place, lui permet d’orienter toutes les recettes que réalise l’hôpital, y compris celles issues des ventes des quittanciers ainsi que des fiches des frais. Ce qui fait que depuis son arrivée à la tête de cette direction, les recettes du Centre Hospitalière n’arrive plus à la Caisse officielle de l’hopital.
Il a, pour mener à bon port sa mission, pris soin de bénéficier du concours, entre autres de son assistant, qui est en plus son neveu propre, monsieur Jude Kinkan Kasongo, ainsi que de celui de son Trésorier adjoint, monsieur Ngasi Mapapara, un poste qu’il a créé pour la circonstance, afin de mieux vandaliser les caisses de l’hopital. C’est sans oublier un certain monsieur Janvier Tumba, qui exerce souvent dans l’ombre.
Plus grave que ça, le DAF Steve Mabiku s’est permis, de façon unilatérale, d’imposer 70 personnes supplémentaires à l’hôpital comme nouveaux employés, qu’il a réussi à placer sur tous les postes clés, alors qu’elles n’ont aucun papier attestatif de leurs qualités d’employés. Cet endêvé de DAF est parvenu à faire cela sans aucun respect de procédures administratives,
à savoir : l’obtention d’une acceptation, leur mise en service ainsi que l’affectation dans un service, département ou Direction.
Ce qui constitue une violation flagrante des principes administratifs..
» Sachez que derrière moi il y a 70 personnes et j’exige qu’ils soient aussi parmi les bénéficiaires des fonds de la Couverture Santé Universelle avant toute répartition et c’est sans discuter. « , ça c’est son mot d’ordre qu’il se serait permis d’adresser, pour la cause de ces gens, au Docteur Kwanza, l’homme en charge de la gestion des fonds de Couverture Santé Universelle.
Ce qui a créé au sein de ce centre hospitalier un climat socio-professionnel à la fois délétère et hors pair.
Ce monsieur le DAF, avant son voyage avec le Chef de l’État et le ministre de la Santé Publique, en dehors du pays, s’était endetté une somme d’argent équivalant à 2500 dollars au niveau de la DRF, somme qu’il n’a pas jusqu’à l’heure actuelle remboursée.
Au sujet du garage ci-haut évoqué, il faut souligner que Monsieur le Directeur Administratif er Financier, à son retour de sa mission, avait envoyé son neveu d’assistant, monsieur Jude Kinkan, pour demander au Trésorier, monsieur Samuel Mangendina Makola, d’aller retirer chez monsieur Hassan les
9 000 $ auxquels nous avons ci-haut fait allusion, avec comme facilitateur, monsieur Elempele, le Chef du dit garage.
L’Assistant Jude Kinkan et le Chef de garage Elempele sont donc allés voir le trésorier pour qu’il aille toucher l’argent chez monsieur Hassan, avec une quittance que le DAF avait exigé qu’elle soit antidatée a double fin d’effacer les traces du comité actuel auquel il appartient, et de mettre ce forfait sur le dos de l’ancien médecin-directeur, le Docteur Divengi, qui n’y est pour rien.
C’est ici le lieu de souligner, en passant, que ce nouveau comité, avec à sa tête le Directeur Général Al Kitenge, à en croire leurs propres dires, était venu à cette institution hospitalière avec comme mission, celle de chercher les preuves de détournement dont »ils » accusent gratuitement le Médecin directeur honoraire, le docteur Jean-Paul Divengi.
Comme ils se sont jusque-là révélés incapables de trouver les tant cherchées preuves, voilà ce qui justifie tous les montages qu’ils sont en train d’inventer contre lui, dont le plus flagrant est celui relatif aux 9 000 $ dont il vient d’être question dans les lignes qui précèdent. À ces montages, ils ont ajouté de l’acharnement à son nom, suivi même de menaces de mort jusqu’au niveau d’impliquer sa famille. Ils se.sont décidés de mettre sa vie comme sur une balançoire prête à craquer.
De sa propre bouche, le D.G. Al Kitenge avoue, à tout bout de champ, qu’il était venu en mission et il ne pourra partir de là qu’après accomplissement de cette dernière.
»Ils sont venus pour tout piller jusqu’à tuer l’administration. Il n’est même pas médecin. Il ne connait rien de la médecine. Il n’a signé jusqu’ici aucun document et il renvoie tout à son complice, monsieur le DAF. Tout ce qu’il connait, c’est nous insulter et nous qualifier de noms de tous les oiseaux. Pour lui, les médecins qu’il a trouvés, ce sont des médecins fabriqués et qui ne valent absolument rien », témoignage d’un agent.
Pour revenir à la fameuse affaire de 9 000 $ perçus chez monsieur Hassan et jusqu’ici portés disparus dans la poche de monsieur le DAF, en voici ci-dessous ou ci-contre l’historique : Le DAF se serait entretenu avec le locataire, monsieur Hassan, à propos du montant à devoir, à savoir les fameux 9 000 équivalant à 25.200.000 Francs congolais. Après entretien, le DAF aurait appelé le Trésorier de l’Hopital pour aller chercher cet argent et le consigner auprès de son assistant, mais pas dans la Caisse de l’Hopital (rappelez-vous de la fameuse caisse parallèle). Il part pour un voyage aux États-Unis pour plus d’une semaine. Le Trésorier aurait exécuté l’ordre du DAF pour ne pas subir des représailles. Au retour de son voyage, le Trésorier l’informerait du dépôt de cet argent auprès de son assistant comme convenu. Le DAF aurait récupèré l’argent chez son assistant et pour une destination que seul, lui, connaît jusqu’ici, sans même tenir informé son complice, le Directeur Général Al Kitenge. La nouvelle serait parvenue aux oreilles du DG, par la bouche de monsieur Hassan lui-même, que l’argent était déjà perçu par le Trésorier. Lorsqu’un Royaume est divisé par lui-même, il ne saura jamais persister, dit-on. Le DG aurait appelé le DAF à ce propos. Le DAF fait semblant de ne rien connaître. Il rentre vite dans son bureau et aurait interpellé le Trésorier, pour chercher à savoir qui aurait vendu la mèche, car l’affaire devait rester secrète. Le Trésorier s’étonne et dit ne pas connaître. Le DAF lui aurait demandé de le couvrir en acceptant que c’est lui, en sa qualité de Trésorier, qui a commis le forfait et qu’en retour, il le protégerait. L’affaire prend une autre allure et pour bien habiller le scénario, le DAF colle une demande d’explication factice au Trésorier qui s’est senti obligé de cracher la vérité à cause à la fois de son honneur et de sa dignité.
Dans sa reponse à la dite demande d’explication factice, à l’intention de monsieur le DAF, monsieur Samuel Mangendina Makola, Chef de division Trésorerie, reconnait avoir recouvré les fonds en concerne, pour le compte du Centre Hospitalier.
À l’heure actuelle, monsieur le DAF cherche à profiter de la soi-disant imprudence de son Trésorier, monsieur Samuel Mangendina, sur qui il cherche à faire peser une partie de la responsabilité de son forfait, alors que lui, n’a reçu aucun rond de ce 9 000 $ que le DAF aurait partagés avec son neveu.
Monsieur Samuel n’a fait qu’obéir à l’ordre de son Chef hiérarchique qu’il est, celui d’aller recevoir l’argent chez monsieur Hassan et de le donner à son soi-disant assistant, qui avait en charge de le lui transmettre. Monsieur Samuel croyait travailler en faveur de la caisse de l’hôpital, sans savoir que son DAF avait sa caisse parallèle.
À cette honteuse histoire, dans laquelle le Chef de division Trésorerie que nous venons d’évoquer n’est pas concerné, il faut ajouter, à en croire le Professeur Ndoko, celle relative à l’argent des médecins stagiaires de l’Université de Mbandaka, soit un équivalent de
17 000 000 de Francs congolais que ce nouveau comité aurait réussi à détourner. Le Professeur a aussi cité l’histoire de l’argent du ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui était de l’ordre de 25 000 000 de Francs congolais. Il n’a pas oublié le gel de 2 mois de l’argent de la gratuité sur les 3 mois qui serait payé par la Couverture Santé Universelle, CSU en sigle, avec comme pretexte évoqué : les caisses de l’hôpital ne doivent pas rester vides.
Autre dossier, c’est celui relatif au dernier voyage de la Directrice médico-technique de l’hôpital, madame Catherine Ali Rissassi, en Europe pour sa formation. Pour ce, le Directeur Général Al Kitenge a puisé dans la caisse de l’hôpital une somme d’argent équivalant à 4 000 $ pour son billet d’avion aller-retour et son séjour en Belgique. Or en réalité, c’est le ministère du Budget via le Trésor public qui devrait s’en charger. C’est comme s’Ils ont joué double jeu.
Les agents du Centre Hospitalier Universitaire La Renaissance se plaignent, dans le même des choses, de la disparition de l’argent que le D.G. Al Kitenge envoyait les gens aller recouvrer à la SONAS. Jusque-là, foi sur leurs reclamations, ils n’ont vu aucun rond comme fruit du dit recouvrement.
Et, à l’heur actuelle, le recouvrement s’est arrêté en cours de route.
Au sujet des banques dans lesquelles sont logées les recettes de l’Hôpital, ils disent voir flou jusqu’ici.
Sur le plan salarial et autres avantages dont ils sont plutôt bénéficiaires, ils déplorent le fait que jusque-là ils ne reçoivent que difficilement les 30% mensuels de leurs salaires, et cela, sans indemnité de transport, ni collations, encore moins avantages sociaux.
Ils disent n’avoir à ces jours aucun avantage dont ils étaient bénéficiaires à l’époque de l’ancien comité. À les en croire, l’administration chez eux, n’a plus sa raison d’être.Tout est enfoiré à l’heure actuelle. Aucun avantage social, que ce soit sur le plan maladie, décès ou autres.
Ils déplorent dans le DG qu’on leur a nommé le fait que c’est un non-médecin, et dont les décisions sont à la base de pas mal de lauvaises choses qui prévalent ces derniers temps au sein de leur hôpital.
Ils ont cité le malheureux cas de son refus dernièrement, de suivre les propos de spécialistes chirurgiens sur le cas d’un accidenté de train, qu’on leur avait amené, il n’y a pas longtemps.
Cet entréprenologue de DG, qui n’a rien de médecin, soulignent-ils, s’est permis quand même l’audace de donner l’ordre qu’on l’opère sur un conseil, qu’ils ont taxé de diabolique, qu’il aurait reçu de sa complice, le Docteur Rissassi, qui a plutôt en charge le Laboratoire. Le patient est mort sur table.
Les agents du CHUR, entendez ; Centre Hospitalier Universitaire La Renaissance, mettent tout ça sur le dos du ministre qui a nommé à la tête de cette grande institution Hospitalière quelqu’un qui ne connaît rien d’une institution hospitalière.
Ils sont pendant ce temps en train de préparer une bonne réplique à tous ces événements. Ce n’est que partie remise.
Sarah Lebila

