La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) hier l’un des fleurons des Établissements publics de la RDC sous la gouvernance de Madame Agnès Mwad, amorce depuis un moment sa descente en enfer. Et pour cause, l’homme à qui les autorités gouvernementales ont confié la gestion de cette Caisse Nationale, se révèle aujourd’hui un piètre gestionnaire. Pire, pour cacher ses insuffisances managériales, il a choisi d’utiliser la torture morale et la terreur pour soumettre le personnel. Bien malin, il a réussi à mettre dans la poche les responsables des syndicats en achetant leur conscience et leut silence.
Sous Charles Mudiayi, il est interdit aux agents et cadres de tomber malades plus d’une fois. Si cela arrivait, l’agent prend en charge lui-même les frais médicaux, même s’il est soigné dans les centres hospitaliers de la CNSS. Une véritable torture morale donc.
Ça n’est pas tout, car, sous le règne de ce mandataire public atypique, les agents retardataires ou ceux qui s’absentent un jour, se voient retrancher 300.000 CDF ou 400.000 CDF dans le salaire de base, selon les catégories. Une vraie maltraitance faite aux responsables de familles dans un pays où nouer les deux bouts du mois n’est pas à la portée de tous.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Monsieur Charles Mudiayi n’est pas un modèle dans ce registre. En effet, alors que c’est lui le Directeur Général qui aurait dû montrer l’exemple, il est malheureusement de notoriété publique que Sieur Charles Mudiayi n’arrive jamais au bureau avant 10 heures du matin. Il est le premier à quitter son cabinet à 13 heures et, pire, il n’a jamais totalisé une semaine de travail à Kinshasa, dans son bureau. Ce Directeur Général adore aller en vadrouilles à l’étranger pour ses affaires privées, mais avec les frais de missions payés par la CNSS.
Tous ces gaspillages d’argent font qu’actuellement la CNSS commence à utiliser ses réserves en devises.
Ouvrons une parenthèse pour dire que le VPM Jean Pierre Bemba n’a pas menti lorsqu’il a affirmé que c’est la CNSS qui a bloqué l’acquisition des avions pour Congo Airways.
Menacé par une mention au niveau de l’Assemblée Nationale pour sa gestion désastreuse, sieur Charles Mudiayi affirme haut et fort qu’il aurait des soutiens politiques solides à tous les niveaux et que rien ne pouvait lui arriver.
Une chose est vraie au moment où nous couchons ces lignes : les agents et cadres de la CNSS vivent un véritable calvaire sous le règne du Comité de gestion actuel dirigé par un certain Mudiayi Kazadi, pourtant fils-maison.
Il est ahurissant de constater qu’un cadre du Parti présidentiel puisse s’écarter à ce point des idéaux de sa formation politique qui prône la matérialisation du concept » le peuple d’abord ». Dommage
Le Tonnerre
