RDC – Conflit à l’Est : L’heure n’est plus aux déclarations, mais aux sanctions fermes contre le Rwanda

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Depuis la reprise des hostilités menées par le M23 dans l’Est de la République Démocratique du Congo précisément à Uvira , soutenu selon de nombreux rapports internationaux par le Rwanda, une constante s’impose : les violences s’intensifient, les populations meurent, mais la communauté internationale se limite à des déclarations répétitives, sans impact réel sur le terrain.

Malgré les prises de position publiques de pays tels que l’Allemagne, la France, la Belgique, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suisse et l’Union européenne, aucune sanction majeure n’a été appliquée contre Kigali alors même que les preuves de soutien logistique, militaire et financier au M23 ont été reconnues dans plusieurs instances diplomatiques.

Un paradoxe inquiétant : indignation verbale, inaction politique

Ces puissances occidentales condamnent, appellent à la désescalade, exhortent au respect de la souveraineté de la RDC… mais le Rwanda continue d’avancer militairement.
Pendant ce temps, les civils congolais paient un prix inhumain :

massacres,

déplacements massifs,

violences sexuelles,

destruction des villages,

pillage systématique des ressources naturelles.

Les mêmes pays qui affirment défendre les droits humains et la stabilité régionale adoptent une posture minimaliste face à un conflit dont les responsabilités sont pourtant clairement établies par des experts de l’ONU, de l’Union africaine et d’autres organisations internationales.

La question qui fâche : pourquoi aucune sanction sévère ?

Le silence sanctionnel nourrit un sentiment profond d’injustice.
Il donne l’impression que certains États bénéficient, directement ou indirectement, de l’instabilité qui ravage l’Est de la RDC depuis plus de 30 ans.
Il renforce l’idée que la parole internationale est sélective, forte contre certains, faible contre d’autres.

Le monde entier sait que :

le Rwanda ravitaille le M23,

le Rwanda arme le M23,

le Rwanda coordonne les opérations du M23,

et que ces actions nourrissent un cycle permanent de guerre et de souffrance.

Pourtant, aucune sanction économique, diplomatique ou militaire significative n’a été engagée.

Il est temps d’agir : sanctions, pressions et ultimatum

Face à la gravité de la situation, les déclarations de principe ne suffisent plus.
La RDC, comme tout État souverain, mérite protection, respect et justice.

Les pays concernés doivent désormais :

appliquer des sanctions ciblées contre les responsables rwandais impliqués,

suspendre les appuis militaires ou financiers directs et indirects à Kigali,

imposer un ultimatum clair pour la fin du soutien au M23,

conditionner la coopération internationale au respect du droit international.

Les populations de l’Est du Congo ne peuvent plus attendre.
Chaque jour sans action équivaut à de nouvelles vies perdues.

Sanctionner le Rwanda n’est pas un acte hostile : c’est un geste de justice, un devoir moral, et la seule voie réelle vers la paix durable.
Les grandes puissances doivent aller au-delà de la diplomatie déclarative.
L’histoire jugera sévèrement ceux qui ont parlé… mais n’ont pas agi pendant que des innocents mouraient. Le tonnerre

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