La République Démocratique du Congo (RDC ) a connu un mouvement sans précédent à un seul jour seulement de l’ouverture de la session parlementaire de septembre consacrée essentiellement à l’examen du budget 2026.
D’un côté la cérémonie de l’ouverture solennelle de cette activité et de l’autre côté le dépôt des pétitions visant plusieurs têtes du bureau de la chambre basse du parlement avec Vital Kamerhe comme chef de file sacrifié, exceptés Christophe Mboso deuxième vice-président et Jean-Claude Tshilumbayi, le 1er vice-président de l’assemblée nationale, tous cadres de la coalition au pouvoir union sacrée pour la nation.
Personne n’ignore que Vital Kamerhe n’est pas à son premier test pareil. L’histoire retiendra qu’au mois de mars 2009 , la même tempête sous le régime de l’ancien président Joseph Kabila l’avait secoué jusqu’à l’emporter du mouvement présidentiel, peu avant la création de son parti politique en 2010 ‘´Union Nationale Congolaise’´, UNC en sigle.
L’humiliation se répète t-elle pour VK ?
Bras droit de Félix Tshisekedi , actuel chef de l’Etat congolais , vital Kamerhe est au cœur d’un deal avec le parti présidentiel udps à Nairobi à la suite de la candidature entérinée à l’époque de l’opposant Martin Fayulu. Malgré tous ces sacrifices endurés toujours pour protéger le pouvoir de Kabila ou de Tshisekedi aujourd’hui, vital Kamerhe semble être payer en monnaie de singe par ses partenaires, fustigent plusieurs cadres de sa formation politique.
L’un des fondateurs du parti pprd cher à l’ancien président Joseph Kabila, le désormais ancien président de l’assemblée nationale va sa page tourner après sa démission de ce jour au perchoir de la chambre basse du parlement. Ce après la réunion de la conférence des présidents qui s’est clôturée à queue de poisson .
Ruth AMafe
