Boma continue de s’enfoncer sous la gouvernance d’élus sans vision ni courage politique. Il y a à peine deux semaines, la ville était en ébullition après le concours organisé par la CVM. Les Bana et autochtones de Boma, se sont sentis marginalisés. Une accusation relayée maladroitement par les députés nationaux à travers leurs services de communication.
Il faut rappeler ici une évidence : nos élus font mine de défendre l’intérêt général alors qu’en réalité, ils ne se battent que pour placer leurs proches militants, amis, connaissances, nièces et neveux au sein de la CVM.
Constatant l’échec de ce lobbying, alors même que l’un d’eux siège au conseil d’administration, ces députés tentent désormais d’instrumentaliser l’opinion pour masquer leur incompétence et leur absence de stratégie.
Face à cet énième revers, ils se réfugient derrière une opération de communication minable : le dépôt de quelques cabines électriques à Seka Mbote, un artifice destiné à distraire une population déjà épuisée par leur inefficacité chronique.
Boma continuera de s’enliser tant qu’un réseau de courtisans s’emploiera à blanchir et couvrir ces élus improductifs. Ils tentent de faire croire à une collaboration historique au nom de l’unité bomatracienne, alors qu’en réalité, ils se liguent simplement pour protéger leurs privilèges.
Un élu reste comptable de ses actes, seul ou en groupe. Viendra l’heure du bilan, en 2028, et il faudra bien répondre de cette succession de fiasco.
Auront-ils seulement le courage de dire à la population ce que Boma a réellement tiré de leur mandat ?
Vive l’incompétence.
Une Analyse d’un fils du terroir.
Me Roger DIMBI.
SATAN 2
