L’électricité en RDC n’est plus à la hauteur de la satisfaction des besoins en courant électrique de la population congolaise, constate-t-on tous ces derniers temps.
À la base de cette situation, à en croire nos enquêtes, c’est l’incompétence personnifiée qui siège à la plus haute instance de prise de décisions de la Société Nationale d’électricité.
Cette incompétence, devenue de plus en plus notoire, a plongé plusieurs coins de la République Démocratique du Congo dans un noir indescriptible. C’est au point que d’aucuns peuvent se demander à l’heure actuelle si réellement le fleuve Congo est le deuxième au monde à avoir le plus haut débit ?
Cette situation qui prévaut à l’heure actuelle à la SNEL est à devoir aux conséquences directes de l’incompétence de son Directeur Général chez qui on a remarqué l’absence notoire de la politique de maintenance.
Ce qui se justifie par son désintéressement total à l’égard de la notion de suivi et évaluation. Chaque fois que les machines tombent en panne ou vieillissent, il ne songent jamais à les faire réparer ni à les remplacer.
Il y a eu à cet effet plusieurs missions dites de service à Inga, mais qui en réalité n’ont servi qu’à permettre à ceux qui les ont effectuées à s’emplir des poches et à s’acquérir des voitures et de parcelles. Missions factices, solutions factices, ces machines défectueuses sont jusqu’ici restées dans le même état, comme dans l’attente de leurs métamorphoses en éléphants blancs. C’est selon que ces machines de la SNEL sont à l’heure actuelle, avec la gestion catastrophique de Fabrice Lusinde, plus coûteuses que bénéfiques. C’est pendant que leur exploitation et entretien sont devenus un vrai fardeau, financièrement parlant.
Le constat est que le DG Fabrice Lusinde ne maîtrise rien de la Société Nationale d’électricité.
Son incompétence se fait voir même dans son incapacité de faire de nouvelles mises en place au sein des postes vacants et ce, malgré les recommandation du Conseil d’administration. Ce qui est plus grave à ce sujet est que l’homme s’est permis de faire de la SNEL une société des intérimaires, ne sachant pas qui placer où.
En plus, il se dit être de l’école de la Banque mondiale, mais l’expérience qu’il y a acquise, personne ne la sent à la SNEL.
Du moins, pour alimenter les sociétés minières, là il est fort, sachant qu’il y va du renflouement de ses poches.
Ce qui fait de lui l’homme le plus corruptible de la SNEL où l’on voit à l’heure actuelle la corruption battre son plein dans tous les couloirs et bureaux et surtout dans les rues, avec des fausses factures. Ses agents commis à la distribution des factures à domicile inventent des rubriques pour »déraccorder » même les ménages en ordre de paiement, malgré l’obscurité.
Les populations congolaises, qui en souffrent, veulent que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, soit mis au courant de l’obscurité qui n’a que trop régné dans leurs coins respectifs, tant sur le plan de l’éclairage public que du point de vue de la lumière au sein des maisons.
Ces populations qui vivent dans les ombres des ténèbres ou plutôt dans les ténèbres des ombres occasionnées par des coupures globales des courants électriques selon des durées indéterminées, sollicitent du Chef de l’État la revoquatoin pure et simple de monsieur le DG Lusinde. Cet homme aux sourdes oreilles vis-à-vis des Cris et doléances des populations.
Avec ses coupures intempestives, bilan : Plusieurs dégâts alimentaires, matériels, électro-domestiques, médicaux, chirurgicaux et autres, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Fabrice Lusinde doit donc quitter hic et nunc la SNEL et y être remplacé illico presto par un fils maison qui maîtrise le mieux les rouages de l’électricité.
»Les ténèbres ne régneront pas toujours », dit-on.
»Peu importe la longueur de la nuit, qui n’a que trop prévalu dans pas mal de maisons de la RDC, la lumière finira par apparaître. Mais, une seule chose exigée : le départ sans une autre forme de procès de Fabrice Lusinde.
Le Tonnerre
