RDC/ Gécamines : Pourquoi l’ordonnance présidentielle nommant Placide Nkala à Primera Gold reste-t-elle lettre morte ?

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Une question trouble l’opinion publique et menace de plonger davantage la Gécamines dans le chaos : comment un Directeur Général d’une entreprise publique peut-il refuser d’exécuter une ordonnance présidentielle sans être interpellé ni rappelé à l’ordre ?

En 2024, le Président de la République a signé l’Ordonnance n°24/075 du 20 août 2024 portant nomination des membres du Conseil d’administration et de la Direction Générale d’une entreprise du portefeuille de l’État dénommée Primera Gold DRC SA.
Qui bloque cette ordonnance du Chef de l’État ? Jean-Lucien Bussa, ancien ministre du Portefeuille, ainsi que certains proches du Président Félix Tshisekedi, auraient joué un rôle dans ce blocage.
Cette ordonnance nomme notamment Placide Nkala comme membre du Conseil d’administration de la société Primera Gold.

Une telle nomination implique automatiquement, selon la loi n°08/010 relative au portefeuille de l’État, l’obligation pour lui de cesser d’exercer toute fonction de gestion à la Gécamines, afin d’éviter le cumul illégal et les conflits d’intérêts.

Mais près d’un an plus tard, l’ordonnance n’a jamais été exécutée.
Placide Nkala continue à diriger la Gécamines comme si de rien n’était.

Selon plusieurs sources internes, ce blocage aurait été facilité par l’appui de l’ancien ministre du Portefeuille Jean-Lucien Bussa, ainsi que de certains proches du Président Félix Tshisekedi.
Ces acteurs auraient délibérément retardé ou saboté l’exécution de l’ordonnance présidentielle.

Cela soulève des questions graves :

L’ancien ministre du Portefeuille avait-il mandat pour remettre en cause la décision du Chef de l’État ?

Agissait-il contre l’autorité présidentielle ou sous l’influence d’intérêts privés ?

Comment un groupe restreint peut-il piétiner une ordonnance présidentielle en toute impunité ?

Alors que l’ordonnance est gelée, la Gécamines traverse l’une des pires crises de son histoire :

grèves à répétition,

finances en lambeaux,

accusations d’abus de gestion,

contrats opaques,

chute alarmante de la production.

Et pourtant, Placide Nkala continue de gérer l’entreprise, d’engager la Gécamines dans des décisions majeures — parfois contestées — en totale violation du cadre légal, puisque sa nomination à Primera Gold le rend incompatible avec toute fonction de gestion au sein d’une entreprise publique.

Il est impératif que les plus hautes autorités du gouvernement prennent leurs responsabilités.

Nous interpellons :

Madame la Première ministre,

L’actuel ministre du Portefeuille,

afin qu’ils fassent appliquer l’ordonnance présidentielle sans délai.
Le non-respect des ordres du Chef de l’État crée un dangereux précédent, fragilise l’autorité institutionnelle et ouvre la voie à des pratiques de corruption nuisibles à la nation.

Un devoir d’État : restaurer l’autorité et sauver la Gécamines

Laisser une petite clique piétiner une ordonnance présidentielle pour protéger des intérêts privés, c’est affaiblir la Présidence, encourager l’insoumission institutionnelle et mettre en péril une entreprise stratégique pour l’économie nationale.

Aujourd’hui, il s’agit non seulement de faire respecter la loi, mais aussi de sauver la Gécamines de l’écroulement. Le Tonnerre

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