
Lorsque l’on scrute minutieusement l’agir politique des cadres qui composent la classe politique et dirigeante de la République Démocratique du Congo depuis le régime du Maréchal, en passant par la Kabilie, jusqu’à celui de Tshisekedi, on constate que tous sont dans les mêmes travers et en manque d’idéal capable de booster le développement de leur pays.
En effet, lorsque nos politiciens sont au pouvoir, tout va bien dans le pays et ce, dans tous les secteurs de la vie nationale.
Mais, les mêmes politiciens, une fois défenestrés et mis à l’écart de la gestion du pays, tout devient brusquement un enfer à leurs yeux, noircissant au passage tout ce qui est par leurs successeurs. C’est ainsi qu’on a vu les Mobutistes critiquer sans ménagement la gestion du pays par les Kabilistes, de même qu’aujourd’hui ces derniers n’ont pas honte de se transformer en donneurs de leçon de la bonne gouvernance pour les dirigeants sous le régime Tshisekedi.
En RDC en réalité, les politiciens ne se sont jamais soucié du bien-être des congolais ni du développement de leur pays. Ce qui les intéresse au plus point, c’est leurs intérêts égoïstes, leur survie politique ainsi que leurs positionnements dictés par leurs maîtres à penser occidentaux.
A titre d’indication, lorsque l’armée rwandaise et les M23 ont massacré à Kishishe, et lorsque les Mobondo ont imposé la terreur dans le grand Bandundu, Kabila et Katumbi ne se sont jamais mis en coalition pour aider le pouvoir à stopper les violences dans ces contrées, voire pour ne fut-ce que condamner ces crimes de masse.
Mais parce qu’il s’agit de la révision constitutionnelle qui risque de leur couper l’herbe sous le pied, Kabila et Katumbi ont mobilisé les gros moyens pour financer la résistance contre cette initiative présidentielle.
Le font-ils pour l’intérêt supérieur des congolais ? La réponse est certainement non. Car, d’aucuns le savent, la Constitution actuelle assure l’impunité à Joseph Kabila et la possibilité à Katumbi de revenir comme candidat Président de la République en 2028. Voilà le sens de leur combat. Rien à avoir donc avec les préoccupations des congolais relatives au retour de la paix à l’Est, et l’amélioration de leurs conditions existentielles.
Le Tonnerre