RDC : Les propos du président burundais résonnent après la prise d’Uvira par l’AFC/M23

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Alors que la ville d’Uvira est passée sous contrôle du mouvement armé AFC et du M23, quelques jours seulement après la signature à Washington d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, de nombreuses interrogations surgissent quant à la portée réelle de cet engagement diplomatique. L’accord stipulait notamment l’arrêt immédiat des hostilités du M23, mais les faits sur le terrain démontrent une toute autre réalité.

Cette situation donne un écho particulier aux déclarations récentes du président burundais Évariste Ndayishimiye. Selon lui, « pour mettre la main sur les richesses de l’Afrique, les géants de ce monde attisent le feu et les conflits », ajoutant que la RDC peut être agressée tandis que « la communauté internationale regarde ailleurs ».

Les propos du chef d’État burundais soulignent une question largement partagée au sein de l’opinion congolaise : pourquoi les grandes puissances restent-elles passives face aux violations répétées de l’intégrité territoriale de la RDC, alors qu’elles ont réagi rapidement et sévèrement lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?

Pour Ndayishimiye, cette différence de traitement n’est pas anodine. Elle révélerait une stratégie dans laquelle l’instabilité à l’Est de la RDC profiterait à certains acteurs internationaux, qui laisseraient s’enliser la région dans la violence pour mieux servir leurs intérêts économiques.

À la lumière des récents événements d’Uvira, les déclarations du président burundais prennent une dimension encore plus alarmante : elles interrogent non seulement sur la sincérité des accords de paix, mais aussi sur la volonté réelle de la communauté internationale de mettre fin au cycle des conflits à l’Est de la RDC. Le tonnerre

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