Le ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a présenté aux sénateurs l’apport des ressources pétrolières au Trésor public pour couvrir un gap budgétaire de 328 milliards CDF, lors d’une séance de travail avec la Commission Écofin du Sénat à Kinshasa.
Au cours de cet échange, le vice-Premier ministre a expliqué en détail la structure des prix des produits pétroliers, en mettant l’accent sur les mécanismes du stock de sécurité 1 et 2, destinés à absorber et rembourser les pertes et manques à gagner (PMAG) des opérateurs. Il a également rappelé que ces dispositifs sont gérés conjointement par les banques prêteuses, le ministère de l’Économie et celui des Finances, via des comptes séquestres.
Mukoko Samba a aussi éclairé les sénateurs sur le processus de détermination des volumes et des MAG, certifiés par le ministère des Hydrocarbures et le Comité de suivi des prix des produits pétroliers.
Selon le sénateur Claude Bossio Wa Bossio, cette rencontre a permis de « démystifier » la question des PMAG, longtemps jugée opaque. Les pertes, autrefois estimées à 30 millions USD par an, sont désormais contenues à environ 15 millions USD par semestre, grâce à une gestion plus rigoureuse du stock de sécurité 2.
Les sénateurs ont salué les éclaircissements fournis et noté que les fonds destinés à compenser les manques à gagner proviennent des consommateurs et sont logés dans des comptes séquestres du ministère des Finances. Le tonnerre