

À l’approche de la signature tant attendue de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington, sous la médiation du président américain Donald Trump, une agitation inhabituelle secoue certains cercles politiques connus pour leur hostilité historique envers les avancées de la RDC. Alors que le président Félix Tshisekedi et Paul Kagame s’apprêtent à formaliser un engagement crucial susceptible de ramener la paix durable dans l’Est du pays, les ennemis de la République semblent multiplier les manœuvres pour torpiller ce processus.
Le retour soudain des “anciens accords” : un sabotage calculé
De manière surprenante et surtout suspecte certains acteurs politiques ont ressorti à la dernière minute de vieux accords signés il y a plusieurs années. Des accords qui, non seulement, n’avaient ni le même contexte, ni le même contenu, ni le même niveau d’accompagnement international, mais qui n’avaient jamais été appliqués par ceux-là mêmes qui tentent aujourd’hui de s’en servir pour décrédibiliser l’initiative actuelle.
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi juste à la veille d’un accord où les États-Unis jouent un rôle de garant et où la médiation est supervisée par un acteur influent comme Donald Trump ?
La réponse semble évidente : créer la confusion, semer le doute, et préparer un terrain de contestation pour empêcher la RDC d’avancer vers une paix réelle.
Une mauvaise foi flagrante
Ceux qui ont dirigé le pays hier et qui ont échoué à ramener la paix cherchent aujourd’hui à revenir sur le devant de la scène en s’appuyant sur la critique systématique. Ils veulent faire croire que toute solution qui ne vient pas d’eux est vouée à l’échec. Pourtant, pendant qu’ils étaient aux commandes, les Congolais n’ont connu ni sécurité, ni stabilité.
Cette agitation de dernière minute trahit une intention claire :
- Empêcher la réussite du processus actuel, afin de pouvoir dire demain : “On vous l’avait dit.”
- Créer un climat d’instabilité pour justifier leur retour aux affaires.
- Protéger, directement ou indirectement, les intérêts de groupes armés comme le M23 et l’AFC, dont les actions continuent de coûter des vies congolaises chaque jour.
La paix ne doit pas être l’otage de calculs politiques
Au moment où les Congolais espèrent un cessez-le-feu concret et des avancées historiques, ceux qui se présentent comme les “donneurs de leçons” choisissent de jouer la carte de la perturbation. Leur objectif n’est pas la paix, mais le chaos car c’est dans le chaos que prospèrent les fossoyeurs de la République.
Ils veulent faire croire à l’opinion que cet accord ne servira à rien, alors que les négociations actuelles se déroulent avec un niveau d’engagement international inédit. Ils espèrent l’échec du processus pour valider leur propre récit politique, sans se soucier du prix humain que le peuple congolais continue de payer.
Un moment décisif pour la RDC
La signature de cet accord de Washington représente une étape cruciale vers une paix totale en RDC. C’est un tournant historique que beaucoup attendaient depuis des années. Ceux qui prient pour son échec finiront déçus, car le peuple congolais, lui, aspire à tourner définitivement la page de la guerre.
Aujourd’hui plus que jamais, se tenir derrière la République, soutenir les efforts diplomatiques en cours et dénoncer les manœuvres de sabotage devient un devoir patriotique.
Car la paix de la RDC n’appartient ni à un camp politique ni à un individu : elle appartient au peuple congolais tout entier. Le tonnerre