RDC/ L’hôpital général de référence de Kinshasa (ex-Maman Yemo) : Scandale national dans un hôpital flambant neuf – Patients rackettés, insalubrité choquante*

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Une nouvelle onde d’indignation secoue l’opinion publique après des révélations accablantes sur l’hôpital général ex-Maman Yemo. Malgré les travaux de modernisation financés à coups de millions par le gouvernement, l’hôpital public continue d’afficher des pratiques inhumaines et une insalubrité qui contraste brutalement avec ses infrastructures flambant neuves.

Patients en détresse, mais obligés de payer 700 000 FC avant tout soin : un racket à l’urgence

Un témoignage glaçant reçu par notre rédaction met en lumière des méthodes qui heurtent la conscience collective.
Un patient en état critique, conduit en urgence , s’est vu refuser le premier soin tant qu’il ne payait pas une caution de 600 000 FC.
Une décision prise par un médecin lui-même, en totale violation :

  • des règles de déontologie médicale,
  • des instructions fermes du ministre de la Santé,
  • et du simple respect de la vie humaine.

Ce scandale rappelle tristement la mort récente d’une patiente à l’hôpital HJ, décédée faute de prise en charge rapide pour les mêmes raisons. Cet événement avait conduit le ministre de la Santé à sanctionner sévèrement l’établissement.
Mais malgré ces avertissements, l’hôpital général de Kinshasa persiste dans des pratiques dignes de cliniques privées mercantiles, alors même que ses médecins et son personnel sont entièrement pris en charge par l’État.

La question est simple : comment un hôpital public rénové avec l’argent du peuple peut-il continuer à monnayer le premier soin, pourtant vital et obligatoire ?

Insalubrité totale : odeurs d’urine, toilettes bouchées, saleté omniprésente

À cette indignation s’ajoute une réalité choquante : l’hôpital général de Kinshasa est sale.

Très sale.

Malgré la beauté des nouveaux bâtiments, l’hôpital baigne dans une insalubrité qui révolte :

  • odeurs d’urine insupportables dans plusieurs pavillons,
  • saleté visible dans les couloirs et salles d’attente,
  • toilettes bouchées et inutilisables,
  • gardes-malades dormant dehors faute d’espace,
  • un manque d’entretien général qui contredit l’image d’un hôpital moderne.

Pendant ce temps, l’hôpital oblige les patients à payer une caution exorbitante avant tout soin, et une banque Equity BCDC opérant 24h/24 est installée à l’intérieur même de l’hôpital pour faciliter ces paiements.
Un paradoxe choquant : où va réellement cet argent ?
Pourquoi n’est-il pas utilisé pour garantir au moins l’hygiène minimale d’un hôpital censé sauver des vies ?

Un échec moral et institutionnel qui interpelle le pays

Ce double scandale — racket des patients en détresse et insalubrité alarmante — jette un sérieux doute sur la gestion.
Un hôpital flambant neuf ne sert à rien si les pratiques restent archaïques, immorales et potentiellement mortelles.

Alors que le gouvernement prône le changement, certains comportements montrent que le problème n’est pas seulement dans les infrastructures, mais dans les mentalités et la gouvernance.

L’hopital général de référence de Kinshasa ex maman yemo, symbole de renaissance, est aujourd’hui un symbole de dérive. Le tonnerre

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