
Lors de son meeting à Kindu dans le Maniema où il s’est adressé librement à la population, le député national a déclaré qu’avec la constitution actuelle, lui Matata Ponyo, alors Premier Ministre, a pu stabiliser le taux de change et asphalter les routes. Soit.
Mais, analysons le contexte, l’environnement politico-sécuritaire dans le pays, ainsi que les enjeux mondiaux de l’époque où Matata Ponyo fut Premier Ministre.
Primo, au moment où Matata Ponyo fut Premier Ministre de la RDC, le monde n’avait jamais une crise sanitaire aussi dangereuse que celle de 2019 dûe à la pandémie de Covid-19, qui a complètement détruit les économies fragiles des pays africains. S’il a réussi à stabiliser le taux de change dans un contexte économique mondial peu perturbé par la crise de Covid voire celle de la guerre en Ukraine, cela ne relève guerre d’un exploit managérial particulier. C’est tout simplement dans l’ordre normal des choses.
Mais, ce que Matata Ponyo feint d’ignorer, c’est que les congolais savent que pour obtenir son semblant de stabilité du taux de change, il a bloqué la paie de salaires des fonctionnaires. C’est avec Matata que le nombre des NU et NP dans l’administration publique ainsi que dans le secteur de l’enseignement a explosé. Que vaut donc la stabilité du taux de change si les agents et fonctionnaires de l’Etat ne sont pas payé. Bien plus, c’est sous Matata Ponyo que les détournements des fonds publics et les pratiques de surfacturation se sont accentués.
A titre d’indication, l’immeuble intelligent a été surfacturé avec plus de 3.000 dollars américains au m2. Les avions de seconde main achetés pour Congo Airways ont connu la même pratique de surfacturation.
On doit rappeler à l’opinion que les routes asphaltées dont se prévaut Matata Ponyo ont été faites par l’Union Européenne, notamment quelques artères dans la ville de Kinshasa, ainsi que l’assainissement de la capitale.
Si Matata Ponyo défend becs et ongles, et tient mordicus au maintient de la Constitution actuelle, c’est parce que celle-ci lui a permis d’échapper à la justice. Aujourd’hui, grâce à cette constitution, Matata Ponyo n’a pas de juge naturel.
Autre chose, pourquoi Matata Ponyo refuse-t-il que cette constitution soit revisitée, afin qu’on puisse y rétablir par exemple l’élection présidentielle à deux tour, l’ irrévocabilité de la nationalité congolaise, la notion de père et de mère pour occuper les fonctions régaliennes.
Un autre fait à souligner, c’est le fait qu’en tenant son meeting à Kindu sans entrave, Matata Ponyo a opposé un démenti cinglant aux allégations fantaisistes de Kabila et Katumbi qui ont prétendu à Addis-Abeba que le régime Tshisekedi est une dictature qui a restreint l’espace de liberté aux opposants. C’est donc faux. Pour ça, on doit applaudir Matata Ponyo qui vient de démontrer. aux yeux de la communauté internationale qu’il n’existe pas plus démocrate en République Démocratique du Congo que Félix Tshisekedi.
Le Tonnerre.
Nous sommes en démocratie b,chacun de nous est libre de ses opinions ,ceux qui sont pour le changement de la constitution doivent défendre leur projet mais aussi ceux qui sont contre la révision où le changement doivent aussi nous démontre pourquoi ils refusent,voilà la démocratie ,mais dire que Matata prends le congolais pour des imbéciles non .il défend ses idée,toi aussi fait pour ton compte,