

Depuis un moment, les démons de la division semblent prendre le dessus sur l’envie des congolais de vivre ensemble, sans discrimination aucune. Ce sentiment d’appartenir à une seule et même nation s’étiole petit à petit a cause des discours de haine distillés par certains opérateurs politiques en quête de gloriole. Le conflit communautaire qui a failli embraser le Grand Katanga tout récemment est la conséquence de ces discours séparatistes.
En visionnaire, le Chef de l’Etat a décidé de stopper net cette dérive par l’organisation d’une table ronde qui a mis côte-à-côte les communautés Katangaises et Kasaiennes.
Après des échanges empreints de franchise et de sincérité, les deux parties ont fumé le calumet de la paix et décidé d’œuvrer à l’apaisement des esprits.
Lors de la clôture de cette table ronde le samedi 30 mars 2022 à Lubumbashi, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a plaidé en faveur de l’humanisme et de la tolérance entre les congolais. Une façon pour le père de la nation de montrer la voie à suivre pour la consolidation du vivre ensemble et de la cohésion nationale.
Vu la gravité de la situation, nombreux sont des congolais qui préconisent la pénalisation du rejet de l’autre en raison de son appartenance ethnique, de ses convictions politiques, religieuses et autres.
C’est ainsi d’aucuns en appellent au patriotisme de tous pour dire non au tribalisme, non à l’atteinte à la liberté individuelle de se mouvoir ou de s’installer dans la partie du pays de son choix. Dans son discours de clôture de la table ronde de Lubumbashi, le Président de la République a rappelé l’obligation faite à tous de respecter les dispositions de l’article 30 de la constitution de notre pays. En clair, en sa qualité de garant de la nation, il ne compte pas transiger sur cette question. Gare donc aux personnes qui pensent que l’Etat de droit est un simple slogan.
Le Tonnerre