« RDC : Pour un gouvernement resserré et efficace – Il est temps de réduire le nombre de ministères ! »

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Alors que le pays traverse une crise multiforme, la nécessité d’un exécutif allégé et performant s’impose. Appel à la rationalisation des postes ministériels pour économiser les deniers publics et éviter les luttes politiciennes.

La République Démocratique du Congo (RDC) se trouve une fois de plus à un carrefour décisif. Alors que les consultations pour la formation d’un gouvernement d’union nationale ont pris fin ce mardi , une question cruciale s’impose : faut-il continuer avec un gouvernement pléthorique, coûteux et inefficace, ou opter pour une équipe resserrée, axée sur les priorités nationales ?

Contrairement aux pays développés comme les États-Unis ou la France, où les gouvernements comptent un nombre limité de portefeuilles stratégiques, la RDC se distingue par une inflation chronique de postes ministériels. Chaque mandat voit la création de ministères superflus, souvent attribués pour satisfaire des équilibres politiques plutôt que pour répondre à des besoins concrets. Cette pratique alimente les conflits de « partage du gâteau », détourne des ressources précieuses et nuit à la bonne gouvernance.

En pleine période de guerre à l’Est et de tensions économiques, chaque franc congolais compte. Réduire le nombre de ministères permettrait non seulement de diminuer le train de vie de l’État, mais aussi de concentrer les efforts sur les secteurs clés : la sécurité, l’économie, les infrastructures et les services sociaux. Pourquoi maintenir des dizaines de portefeuilles alors que des pays bien plus avancés fonctionnent avec moins de 20 ministères ?

L’appel au chef de l’État : tourner la page du gaspillage

Cette fois-ci, la population congolaise attend du président de la République une rupture avec les pratiques du passé. Un gouvernement réduit, compétent et axé sur les résultats serait un signal fort en faveur de la transparence et de l’efficacité. Il s’agit aussi d’éviter les luttes intestines pour des postes qui, trop souvent, ne servent qu’à distribuer des prébendes plutôt qu’à servir le peuple.

La RDC a besoin d’entrer dans une nouvelle ère, où les institutions sont sobres, performantes et tournées vers le développement. Le prochain gouvernement doit incarner ce changement.

La balle est dans le camp du chef de l’État : sa décision marquera-t-elle le début d’une véritable réforme ?

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