C’est la question que bon nombre des congolais se posent, au vu des attitudes et des postures que se donne le Patron de Socimex et Safrimex, Ibrahim Issaoui, et qui se comporte comme sur un territoire conquis.
Ce sujet libanais, en guise de rappel, fait des affaires en République Démocratique du Congo depuis bientôt quatre décennies.
Déjà, sous le régime Mobutu, il usait des méthodes pour le moins douteuses, n’hésitant pas à recourir à la corruption pour s’attirer les faveurs des officiels congolais. Son influence s’était alors étendue jusqu’au premier cercle du Maréchal Mobutu, en se rapprochant de Seti Yale, le conseil principal de Mobutu.
A l’arrivée de l’AFDL, loin d’être inquiété, Ibrahim Issaoui a réussi à tisser de nouveaux liens avec les caciques de ce nouveau régime, consolidant ainsi son emprise sur les milieux d’affaires du pays. Cette fois-ci, il devient un proche ami de Moïse Katumbi, l’ancien tout puissant Gouverneur du Katanga, qui lui a octroyé plusieurs marchés de construction des infrastructures à travers sa société Safrimex.
Cela lui a permis de gagner beaucoup d’argent, alors qu’à son arrivée au Congo, il était aussi fauché qu’un libanais lambda.
Aujourd’hui, il nous revient que ce Monsieur aurait des relations privilégiées au sein de l’entourage du Président Félix Tshisekedi, et bénéficiera d’une protection assurée en ce haut lieu du pouvoir. Un statut qui lui permet de narguer tout le monde, et de poursuivre en toute impunité ses affaires ténébreuses.
Ibrahim Issaoui, c’est le roi de la surfacturation et cela connu est connu de toutes les autorités congolaises du secteur des infrastructures et travaux publics. Tout le monde sait que les routes que Safrimex construit à Mbuji-Mayi et à Kinshasa, les travaux sont surfacturés. Malheureusement, tout le monde ferme les yeux et l’homme s’enrichit illicitement, parce que certains congolais ont admis de se faire graisser les pattes par ce sulfureux homme d’affaires.
Jusqu’à quand la fameuse Inspection Générale des Finances va-t-elle rester silencieuse ? Va-t-elle un de ces quatre matins daigner passer au peigne tous les marchés publics gagnés sans appel d’offres par Safrimex, afin de dire aux congolais à quoi ressemblent les contrats qui lient la RDC à cette société ? D’aucuns ne savent. Un chose est vraie : le peuple veut voir cet homme d’affaires Libanais se conformer aux lois du pays et payer à l’Etat ses impôts.
Le Tonnerre.
