Les conducteurs des taxis-bus et bus affectés au transport en commun sur le réseau routier de la ville de Kinshasa ne veulent pas du tarif officiel leur fixé par la division urbaine des transports de la ville capitale de la République Démocratique du Congo.
Ils préfèrent leurs propres tarifs comme dans une jungle urbaine où ils excellent en ce qu’ils appellent demi-terrains. Cette pratique leur permet de multiplier par deux, voir par trois une course qu’ils sectionnent en plusieurs tronçons.
Pour chaque tronçon, ils vous font payer le même prix de la course officiellement reconnu par la division urbaine ded transports.
L’autorité en charge de cette dernière a manifesté son désaccord face à cette pratique qui rend difficile la mobilité populationnelle des kinoises et kinois, toutes 24 communes confondues.
Voilà ce qui a justifié la raison d’être de sa décision de procéder au contrôle afin de vérifier la conformité de « ce qui se passe sur la voie » au tarif officiel.
C’est en voulant contourner ce contrôle, dans lequel ils entrevoient la perte de leur espoir des gains dans ces magouilles, qu’ils ont, comme de faux malades, initié une grève qu’ils disent reconductible pour deux jours.
À en croire un usager des transports en commun que cette contre-décision des chauffeurs a transformé en piéton, il s’agit là d’une grève sauvage qui n’a sa raison d’être que dans la cupidité des hommes de ces conducteurs des bus, taxis-bus et taxis qui croient qu’ils enrichiront leurs par des demi-terrains.
Cet habitué de transports en commun converti en pieton n’est pas en odeur de sainteté ave le mercantilisme de ces chauffeurs et receveurs qui ont choisi aujourd’hui de rester à la maison afin d’envisager la possibilité de maintenir à la hausse leurs tendances des prix.
« Toutefois l’État pouvait contourner cette situation s’il avait la capacité de larguer sur la voie publique beaucoup de bus Transco », a-t-il souligné.
Le Tonnerre
