Depuis sa nomination à la tête du ministère du Budget, le Vice-premier ministre Adolphe Muzito s’impose comme l’un des visages du dialogue social et de la rigueur dans la gestion des finances publiques. Dans le droit fil des instructions du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et sous la coordination de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, il mène un vaste cycle de consultations avec les partenaires sociaux pour répondre aux revendications en suspens et consolider la paix sociale.
Le dialogue comme boussole de gestion
Dès son entrée en fonction, Adolphe Muzito a donné le ton : il ne saurait y avoir de bonne gouvernance budgétaire sans un climat social apaisé. Pour lui, le budget national n’est pas seulement un instrument de répartition des ressources, mais aussi un levier de justice sociale et de cohésion nationale.
Sous sa direction, le ministère du Budget s’ouvre davantage aux syndicats, aux corporations professionnelles et aux anciens mandataires publics. Chaque rencontre vise à écouter, dialoguer et proposer des solutions concrètes et durables.
Après avoir reçu les syndicalistes du ministère de la Formation professionnelle et le collectif des anciens députés provinciaux, le Vice-premier ministre a échangé, le mercredi 8 octobre, avec une délégation du Syndicat national des médecins (Synamed), conduite par son secrétaire général, le docteur John Senga.
En présence du vice-ministre Élysé Bokumwana, le VPM Muzito a prêté une oreille attentive aux préoccupations du corps médical. Ces échanges ont porté principalement sur la majoration de la rémunération des médecins, la prime de risque professionnel, la paie complémentaire ainsi que la prise en charge des autres professionnels de santé.
À l’issue de l’audience, le docteur John Senga s’est dit satisfait de renouer un dialogue franc avec le ministère du Budget :
« C’est une personnalité que nous connaissons bien pour avoir déjà travaillé avec lui. C’était une joie de le retrouver et de lui exposer nos principales doléances », a-t-il déclaré.
Selon lui, le Vice-premier ministre s’est montré réceptif et a demandé la mise en place d’une commission technique chargée d’approfondir les données chiffrées. Une démarche saluée par le Synamed, qui a exprimé sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans la recherche de solutions durables.
Un leadership fondé sur l’écoute et la méthode
En multipliant les consultations, Adolphe Muzito affiche un style de gestion fondé sur l’écoute active, la concertation et la méthode. Loin des approches autoritaires, il privilégie un dialogue permanent entre le gouvernement et les acteurs sociaux.
Cette approche vise non seulement à désamorcer les tensions dans la fonction publique, mais aussi à redonner confiance aux agents de l’État qui, depuis plusieurs années, réclament une meilleure reconnaissance de leur travail et une juste rémunération.
La démarche du Vice-premier ministre s’inscrit pleinement dans la vision du Président Félix Tshisekedi, qui a fait du bien-être social une priorité nationale. La Première ministre Judith Suminwa, de son côté, a fait du dialogue social l’un des axes majeurs de son action à la Primature.
En suivant cette ligne, Adolphe Muzito contribue à concrétiser la volonté du Chef de l’État de bâtir une administration moderne, performante et équitable. Son ministère s’attelle à assurer une meilleure répartition des ressources budgétaires et à renforcer la transparence dans la gestion publique.
Préserver la paix sociale, condition du développement
Dans un contexte marqué par de fortes attentes sociales, le maintien de la paix sociale demeure un enjeu crucial pour la stabilité du pays. Adolphe Muzito en est conscient. C’est pourquoi il a choisi la voie du dialogue comme outil de prévention des crises et de consolidation de la confiance entre le gouvernement et les citoyens.
Cette approche apaisée permet à l’exécutif de concentrer ses efforts sur les grands chantiers de développement, tels que la relance de l’économie nationale, la création d’emplois et la modernisation des infrastructures publiques.
Vers un budget plus humain et inclusif
Le chantier est vaste, mais le cap est clair : faire du budget un instrument de justice et de solidarité nationale. En donnant la parole aux différents acteurs sociaux, le Vice-premier ministre Adolphe Muzito réaffirme que la politique budgétaire ne se résume pas à des chiffres, mais qu’elle doit traduire la vision d’un État au service de son peuple.
