
Après avoir procédé au diagnostic du secteur Lufupa, un secteur situé dans le territoire de Mutshatsha, en province du Lualaba, Roger Kasanza Kwaka Na Kwaka, chef numéro un du dit secteur, s’est vu en face d’un certain nombre d’acquis du point de vue de l’existence de différentes structures administratives et techniques. A l’en croire, le secteur accuse certaines en même temps certaines difficultés de fonctionnement et de gestion dues essentiellement aux insuffisances en ressources humaines, matérielles et financières.
Malgré cela, foi sur son diagnostic, les secteurs de production dont celui agricole sont porteurs d’espoir, mais nécessitent en même temps des formations de la population ainsi que des appuis techniques et stratégiques pour la commercialisation de différents produits.
Voilà ce qui justifie la raison du plan d’actions qu’il propose, lequel s’articule autour de certains axes de développement bien identifiés : gestion de la chefferie, économie locale, secteurs sociaux, cadre de vie et ressources naturelles. Pour Roger Kasanza, ces actions qui s’étendent sur les courts, moyens et longs termes, visent le développement du secteur de Lufupa, conformément aux programmes du gouvernement et aux aspirations de la population, sans oublier l’apport des différents partenaires tant locaux qu’étrangers.
Ce plan des actions à mener, Roger Kasanza l’a élaboré sur la base des analyses approfondies et son contenu est une recette qui a convaincu les bailleurs des fonds à investir dans ces secteurs combien porteurs d’ espoir, identifiés comme prioritaires. Le travail a été réalisé en association avec la population dudit secteur. Ce plan stratégique vise en priorité à la fois la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie. Pour atteindre les différents objectifs pallier par pallier de ce plan stratégique, un certain nombre de préalables et de mesures d’accompagnement s’annoncent nécessaires. Il s’agit entre autres de la poursuite du processus de décentralisation via une meilleure déconcentration de ses services et un véritable transfert de pouvoir, ce qui permettra et renforcera l’implication et l’appropriation du processus de développement local avec, en point de mire, l’intérêt communautaire.
Il faut souligner que Roger Kasanza est au départ un fils du terroir qui a l’avantage de bien maîtriser les réalités de Lufupa. Avant même que la redevance minière ne soit débloquée en faveur de son entité, il a fait preuve d’ un leadership soucieux du développement de cette entité qui dispose à son avantage des ressources qui exigent la transparence dans la gestion des affaires locales et d’une bonne gouvernance. Roger Kasanza Kwaka Na Kwaka incarne tous ces atouts.
Un bon climat de paix devra être renforcé par un dialogue social et une cohabitation pacifique de la population et de ceux qui viennent d’ ailleurs. Un paramètre crucial dans le processus de développement de cette jeune entité qu’est le secteur de Lufupa. Tout indique que le leadership dont a fait montre Roger Kasanza Kwaka Na Kwaka, en sa qualité deChef Secteur Lufupa, demeure un atout pour le compte du développement de ce milieu rural.
Son secret n’est pas compliqué : le respect des lois de la République Démocratique du Congo ainsi que celui de la vision du programme de développement du gouvernement basé sur le vécu quotidien du peuple congolais. Etant lui-même à la base avec la population, le numéro un du secteur de Lufupa, Monsieur Roger Kasanza Kwaka Na Kwaka, s’est révélé un vrai artisan de la paix au sein de l’entité dont il est le dirigeant dans cette partie de la province du Lualaba. L’engagement et la détermination de Roger Kasanza Kwaka Na Kwaka sont d’une grande ténacité de sorte qu’ il ne jure que sur le développement de son secteur de Lufupa ; mais à cette détermination, il faudra que la population lui prête mains fortes car au comble, c’est le bien présent et des générations à venir qui sont visés. Pour lui, le développement est à la fois un état d’esprit, de courage et d’optimisme d’un peuple.
Ci-desous le diagnostic ci-haut évoqué, signé Roger Kasanza :
‘’La mise en application de l’article II de la constitution de la République Démocratique du Congo du 18 Février 2006 et de la loi portant fonctionnement des entités territoriales décentralisées de 2008 met au défi les acteurs politico-administratifs des dites entités au regard de la question de savoir : ‘’Quelle conscience prendre pour favoriser leur développement ?’’
Outre ces instruments juridiques précités, s’ajoute le code minier de la République Démocratique du Congo qui consacre des avantages aux entités proches de l’environnement immédiat du lieu de l’exploitation minière en termes de redevances minières leur accordées en vue de répondre auxdesiderata des populations respectives relatifs au développement.
De ce fait, nous voudrions parler du secteur politico-administratif de Lufupa qui est jusqu’ici rural mais qui regorge d’énormes potentialités pour son développement à la fois intégral et durable. Celui-ci se veut stratégique, programmé et coordonné pour que les objectifs de développement durable soient atteints conformément aux paliers en programmation. Ceci se situe dans l’objectif de doter ce secteur des infrastructures de qualité et qui s’inscrivent dans le programme du gouvernement congolais qui tient à améliorer les conditions de vie du peuple congolais en général et de celui du Secteur de Lufupa en particulier. Par ailleurs, le programme de développement à la base résulte d’une philosophie constitutionnelle qui est relative à la loi portant administration et fonctionnement des entités territoriales décentralisées, tel qu’appuyée par le code minier de la République Démocratique du Congo dans le versement des redevances minières pour leurs comptes.
Certainement, la bonne et belle vision du gouvernement basée sur le développement devra être accompagnée par des mécanismes d’une diversité pluraliste dont des partenariats publics-privés et privés-privés. Pour ce faire, certaines entreprises sont prêtes à participer à sa matérialisation. Le potentiel que l’on retrouve dans la contrée de Lufupa constitue un atout majeur à capitaliser dans l’esprit durapport » gagnant-gagnant » que défendent la constitution et lois de la République Démocratique du Congo par l’entremise de son gouvernement. L’inquiétude résiderait sur l’inclusivité des fils et filles du dit secteur afin d’assurer le processus lié au développement de la dite entité relativement au niveau de la main d’œuvre locale qui devra y participer de façon active afin d’en relever les défis. Sans une formation adéquate et un appui technique considérables, ce rendez-vous risquerait d’être raté.
Le développement attendu devra donc être la mise en commun d’un ensemble d’atouts ou de ressources auxquels s’ajoute impérativement l’homme sans lequel aucun développement n’est possible. Le processus de développement de cet espace vital est déjà engagé sur une voie d’optimisme. Rien ne pourra le freiner ; la détermination est fort tenace.
Pour y parvenir, bien entendu, il faut des investissements techniques, démographiques, sociaux et autres, ceux-ci étant un ensemble de biens et de capitaux nécessaires pour améliorer les conditions de vie de la population. Dans ce contexte, il s’agira des biens ou d’un volume de services à mettre à la disposition de la population, notamment l’administration, l’enseignement, le transport, l’eau, l’électricité, le commerce, la santé et les loisirs, biens et services pour le meilleur déroulement desquels l’homme devra être placé au centre.
En fait, sans infrastructures adéquates, l’homme ne peut lutter valablement pour le développement, mais il faudra dire que l’homme reste au centre de ce développement. Il est donc impérieux de lui garantir à la fois une bonne éducation et une bonne formation pour qu’il fasse bon usage des ressources et des moyens techniques mis à sa disposition. Les infrastructures auxquelles nous faisons allusion sont des moyens mis à son service. Il doit donc savoir s’en servir afin d’être utile.
Pour mieux atteindre le développement dont il est question, il faudra mettre en évidence les principes de bonne gouvernance basés sur une rationalité des faits et surtout du capital humain convenable et mieux formé afin d’éviter à la jeune entité toutes formes de dysfonctionnement dont la malversation ou gabegie financière. C’est ici qu’intervient le besoin d’une formation rigoureuse pour donner aux jeunes un bagage suffisant qui puisse leur permettre d’être les acteurs de leurpropre développement, et surtout d’une totale mise en pratique des lois et des principes relatifs à la bonne gouvernance. De ce qui précède, les acteurs politico-administratifs devront être d’une bonne éthique et d’une bonne moralité en vue de réaliser les objectifs en commun de développement durable de l’entité territoriale décentralisée de Lufupa’’
Trésor Kabulo