Félix Tshisekedi a présidé ce vendredi un dialogue consultatif avec les représentants des groupes armés locaux en RDC

Le Chef d’Etat kenyan a réussi à réunir autour de lui ses 4 homologues : Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC, Évariste Ndayishimiye du Burundi, Yoweri Museveni de l’Ouganda et Paul Kagame du Rwanda, représenté par son ministre des affaires étrangères.
Ont pris part à cette réunion en qualité d’observateurs et via leurs représentants respectifs, le Secrétaire Général des Nations Unies, le Président de la Commission de l’Union Africaine, le Secrétaire Général de la CIRGL et le Secrétaire Général de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Des fructueuses discussions, qui ont eu lieu, ont servi à trouver des pistes de solution en faveur de la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans l’Est de la République Démocratique du Congo, mais aussi dans la grande Région de l’Afrique de l’Est.
La réunion a convenu sur la tenue d’un dialogue consultatif entre le président de la République Démocratique du Congo et les représentants des groupes armés locaux qui continuent à semer la terreur au sein de son territoire, précisément à l’Est.
Selon les attentes, cette réunion a eu lieu ce vendredi 22 avril 2022, en vue du lancement d’un processus politique qui sera placé sous la direction du président Uhuru Kenyatta du Kenya qui facilitera les consultations à entreprendre entre la RDC et ces groupes armés locaux.
La réunion de Nairobi a en plus ordonné, par voie d’application d’une loi militaro-sécuritaire, le déploiement urgent de la dite force militaire régionale Conformément à l’accord conclu lors du premier Conclave.
À cette fin, la réunion a demandé que la planification d’une telle force commence avec effet immédiat sur base d’une consultation préalable des autorités concernées de la région.
En vue que soit facilitée la mise en œuvre des pistes d’application politique et sécuritaro-militaire, les dirigeants ont également ordonné que tous les groupes armés locaux en République Démocratique du Congo prennent part, de manière inconditionnelle, au processus politique de règlement de leurs doléances.
Quant aux groupes armés étrangers en RDC, ces derniers sont appelés à désarmer ic et nunc et à retourner sans une autre forme de procès dans leurs pays d’origine respectifs.
Faute de le faire, ils seront obligés, les uns comme les autres, de se voir militairement manipulés par la force régionale de lutte contre les forces négatives dont la mise en place ne va pas tarder à avoir lieu dans un très bref délai.
A en croire les résolutions prises, il sera très bientôt institué un secrétariat qui sera chargé de surveiller la mise en œuvre des accords qui ont été conclus. Ce Secrétariat sera administré par l’Envoyé spécial au Cabinet du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, ainsi que celui du Cabinet du Président du Kenya, avec la participation de représentants des cabinets exécutifs des autres chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Dans l’entre-temps, le Secrétaire principal du Ministère des affaires étrangères du Kenya est désigné pour jouer ce rôle à titre intérimaire.
Les 5 dirigeants Est-Africains ont résolu de se rencontrer d’ici un mois pour évaluer l’avancement de la mise en œuvre des travaux.
Félix Tshisekedi est chargé de tenir informés ses collègues du résultat des consultations qu’il a eues avec les groupes armés lors de cette prochaine réunion.
Saint-Germain Ebengo
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