
Le Gouverneur a.i. du Kongo central, Justin Lwemba a ouvert, ce lundi 21 février 2022, dans la salle des conférences de l’hôtel Le Beviour à Muanda, les travaux de la 2è table ronde tripartite sur les hydrocarbures entre le gouvernement central, les commautés locales »muandaises et les sociétés pétrolières qui opèrent dans cette cité côtière de la République Démocratique du Congo.
Il s’agit de la Socir, de la Perenco et du Surestream.
Dans son mot d’ouverture, la première autorité de la province du Kongo central a parlé de cette 2è table ronde comme faisant suite, 12 ans plus tard, à sa première dont les recommandations ont été jusqu’ici jetées dans le tiroir du désinteressement. L’homme à la tête de la province à laquelle appartient le territoire de Muanda a eu des mots justes pour mettre en exergue le thème de ces deuxièmes assises intitulé »La problématique du développement durable de Muanda: état des lieux et perspectives ».
Parmi les problèmes énumérés consécutifs à la non-prise en compte des recommandations ci-haut évoquées, le Gouverneur a cité à titre illustratif le fait pour les autochtones du territoire revendicateur d’être deprivilégiés dans les recrutements qui se font au sein de ces sociétés, toutes d’origine étrangère.
»Ces sociétés ont plutôt fait le choix de se déverser dans la sous-traitance qui n’offrent aucune possibilité aux populations locales de trouver de l’emploi », a-t-il à juste titre plaidé la cause de ces derniers.
L’homme à la tête de la province du Kongo central a souligné la nécessité que soit mis en place l’équilibre entre l’essor des activités pétrolière à Muanda et la protection des communautés locales.
À l’en croure, les priorités sont la santé, l’éducation et le développement communautaire.
Ces priorités, a-t-il fait savoir, doivent passer entre autres par la distribution, par ces sociétés pétrolières, des emplois en premier lieu en faveur des autochtones.
D’autres problèmes, non les moindres, sont ceux liés aux conflits fonciers liés à leur tour à ces conflits d’intérêt, sans minimiser celui relatif à la dégradation de l’environnement.
L’homme d’État en charge de la riche province du Kongo central propose à cet effet un dialogue gagnant-gagnant entre les deux parties afin que soit mis fin à ce rapport des forces qui continue à fâcher les communautés muandaises.
À mieux l’entendre, il s’agit de créer l’équilibre entre les droits de ces sociétés pétrolières étrangères établies dans la cité pétrolifère de Manda et les communautés autochtones.
Le mot d’ouverture du Gouverneur, faut-il le souligner, entre dans le même champs lexical que le dito de bienvenue de l’administrateur du Territoire hôte de ces assises, Monsieur Simon Lubanzila, ainsi que celui de Monsieur Augustin nKabu, Directeur de cabinet du Ministre national des Hydrocarbures, Didier Budimbu, empêché pour raison d’État. Ce qui n’a pas empêché de maintenir son autre vision qu’il a pour le Congo, précisément dans ce domaine du pétrole. Celle-ci, faut-il l’expliquer, s’inscrit dans le même ordre d’idée tant avec celle du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, que les interventions de trois orateurs ci-haut évoquées.
Son Directeur de cabinet, qui a été parmi ces trois orateurs, l’a démontré noir sur blanc lorsqu’il a applaudi le leadership de Félix Tshisekedi par rapport à sa vision évoquée ci-haut d’un Congo fort, prospère et solidaire.
C’est le lieu de souligner que les travaux de cette 2è table ronde sur les hydrocarbures congolaises tableront sur la partie prospérité et solidarité de cette vision présidentielle avec une mise en exergue de la place, entre autres choses, de solides mesures d’application des recommandations de sa première édition qui eut lieu en janvier 2010, en vue d’une collaboration qui profite à la fois aux uns et aux autres.
Saint-Germain Ebengo