
62 ans après, certains belges continuent à se conduire en RDC comme si ‘’avant l’indépendance’’ était égal à ‘’après l’indépendance’’. Dans le communiqué du 2 août 2022, Texaf, société de droit belge qui a son siège social à Bruxelles, avec en son sein trois sous- groupes : Utexafrica Sarl, Contex et Immotex, et plus de mille actions dans des entreprises de droit congolais, est en train, à l’heure actuelle, de s’insurger
contre les escrocs qui projettent de procéder au morcellement de ce qu’elle dit être ses concessions
foncières. Faussaire elle-même et sans bureau de représentation en République Démocratique du Congo, la société Texaf se permet quand même l’audace de tenir informées les autorités de la République
Démocratique du Congo et les populations de Kinshasa de ce qu’elle appelle ‘’danger de spoliation de ses actifs fonciers’’ de la part de certaines personnes jusqu’ici non autrement identifiées.
Parmi ces concessions foncières, il faut retenir celles de la baie de Ngaliema où siègent Utexafrica et Contex, deux sociétés de gestion immobilière en République Démocratique du Congo, où sont installées nombreuses entreprises et organisations internationales et consulaires, ainsi que celles de Kinsuka, à savoir Immotex, où elle a érigé des bâtiments de haut standing mis en location en faveur de certains
industriels et résidents depuis 1969. Ce qui fait trois sociétés que Texaf a réussi à camoufler en
une seule pour, entre autres, tromper la fiscalité congolaise.
Pendant ce temps, contrairement à ses prétentions de propriétaire, certains témoignages font mention de ‘’sa baie de Ngaliema’’, où se trouvent érigés ses bâtiments, comme ayant été à l’époque un champ de cotons appartenant à la SOCOMU, Société Cotonnière de la Mungala.
Lors de la zaïrianisation, ce champ de coton ‘’sociétarisé’’ avait pour nouvel acquéreur une certaine maman Kangayani. A cette époque-là, la société Utexafrica Sarl n’était qu’un simple client auquel
la SOCOMU fournissait ses cotons.
La société Texaf, dont fait partie Utexafrica Sarl, on ne sait par quelle magie juridique, elle est parvenue à devenir propriétaire de la parcelle, avec en mains un certificat d’enregistrement qui, à en croire les témoignages évoqués ci-haut, relèverait d’une fraude immobilière. Ce certificat d’enregistrement, mis sous examen, on constate que le Conservateur des Titres Immobiliers s’était tablé sur un simple rapport établi par le responsable du notariat, allusion faite au service d’enregistrement des titres immobiliers.
A l’heure où nous parlons, cette personne morale de droit belge s’est permis de balayer d’un revers de main toutes ces hypothèses et se dit forte de ses titres fonciers qu’elle confirme être en cours de validité.
Maintenant son audace très haut, la société Texaf n’arrête de continuer d’attirer l’attention du public congolais sur l’illégalité de ces tant évoquées transactions et compte en même temps mener toutes actions judiciaires utiles en vue de la préservation de ce qu’elle qualifie être ses droit sainsi que celle de sa pleine jouissance de ses actifs.
Par là, il faut comprendre que 62 ans après l’indépendance, certains belges, personnes physiques et morales confondues, continuent à se conduire en gangsters en République Démocratique du Congo, où ils continuent, mis à part ce contentieux foncier, à faire subir des atrocités à nos compatriotes, tant ceux qui travaillent chez eux qu’autres.
Ce faux se justifie par le fait qu’il n’existe à cet égard ni l’arrêté du ministre de l’Urbanisme, encore moins
l’avis urbanistique de l’acte de cession de la société SOCOMU à la société Texaf. Au-delà de cette fraude immobilière, la société Texaf serait aussi, comme soufflé ci-haut, auteur d’une double fraude fiscale caractérisée par ses non-paiements d’impôts tant fonciers que sur les revenus, pendant qu’en Belgique, elle a l’air bien cotée en bourse.Le dernier cas, que l’on peut même assimiler à un sacrilège, c’est celui lié au passage à tabac de notre ministre en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Réaménagement, Alexis Gisaro, par nos propres policiers que ces belges ont loués et payés. C’est donc regrettable de voir certains congolais, dont nous citerons les noms dans notre prochaine édition, comploter avec les belges pour causer du tort aux congolais. Ces belges, c’est comme s’ils trouvent leur appui, faut-il le souligner, dans la déclaration du Général Janssens de 1960, selon lequel : ‘’Avant l’indépendance’’ égal à ‘’après l’indépendance’’.
Affaire à suivre !
LE TONNERRE