
Suite au traumatisme psychologique dont souffre collectivement le peuple congolais aujourd’hui, personne au sein de la communauté, sauf quelques rares patriotes dont le Chef de l’Etat, n’ose indexer Paul Kagame et Joseph Kabila comme les vrais responsable de la boucherie humaine qui vient de se commettre à Goma.
Si la communauté internationale, en raison de sa complicité, refuse de nommer les vrais coupables, nous comme peuple, avons le devoir d’élever nos voix pour pointer du doigt accusateur Kagame et Kabila, et leur demander réparation pour ce carnage humain commis sous nos yeux.
Aussi invraisemblable que cela puisse être, il est des congolais qui soutiennent naïvement ces deux monstres, en les faisant passer comme des libérateurs.
En 1998, nous avons accueilli d’autres libérateurs ici à Kinshasa, la suite est connu de chacun nous. Une fois, on peut se tromper où être trompé par quelqu’un. Mais, accepter d’être roulé dans la farine deux fois de suite par la même personne, relève d’une naïveté maladive voire de l’idiotie.
Il est temps que les congolais puissent se relever, de refuser de se faire arnaquer par les bourreaux d’hier qui, pendant plus de deux décennies, ont mis la République Démocratique du Congo à feu et à sang. Un vrai congolais peut-il un seul instant croire que Kagame fait cette guerre, pour son intérêt ? La réponse est non.
Le temps est venu de considérer tout congolais qui apporte son soutien à Kagame, Kabila et Nanga comme un ennemi à combattre et ce, quel que soit son statut.
L’appel au dialogue avec ces deux personnes ayant commis des crimes de masse doit être considéré comme une invitation à la capitulation voire une acceptation de l’esclavagisme. En conséquence, la démarche des prélats catholiques est suicidaire, il faut donc la rejeter de toutes nos forces.
Le Tonnerre