RDC:Trois questions à Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo

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Votre Excellence,

En tant que garant de la Nation et symbole de l’unité nationale, l’histoire vous jugera et le monde vous observe attentivement dans la gestion de cette crise sécuritaire à l’Est du pays.

Deux de nos provinces sont désormais sous l’occupation de l’agresseur, et des millions de nos compatriotes subissent la barbarie de ces envahisseurs. Le peuple est derrière vous, mais, en tant que ses porte-voix, nous nous permettons de vous poser ces trois questions :

  1. Pourquoi ne pas signer un accord avec la Fédération de Russie ?

La Russie a déployé ses troupes en République Centrafricaine, au Mali, au Burkina Faso ainsi qu’au Niger pour combattre les terroristes. Depuis lors, nous constatons une nette amélioration de la situation sécuritaire dans ces pays frères.

Contrairement aux Occidentaux, qui adoptent souvent une posture ambiguë, la Russie ne lâche pas ses alliés une fois engagée. Tandis que nos partenaires traditionnels se contentent de réunions et de sommets, nous, Congolais, subissons une inaction préoccupante.

Ne serait-il pas temps d’explorer cette option stratégique pour défendre notre souveraineté ?

  1. Pourquoi ne pas décréter l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire ?

Les affrontements se déroulent principalement à l’Est, mais beaucoup de nos compatriotes vivant dans d’autres régions ne se sentent pas concernés par cette guerre. Pourtant, cette guerre ne doit pas rester uniquement celle des populations de l’Est ; elle doit être popularisée et intégrée dans une dynamique nationale.

Il est impératif que tous les Congolais ressentent cette guerre dans leur chair et qu’ils réfléchissent en conséquence. Décréter l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire permettrait d’unir le pays face à cette menace existentielle.

  1. Pourquoi ne pas donner l’exemple en appliquant des sanctions exemplaires contre les traîtres ?

L’une des causes majeures de cette guerre est la trahison de certains de nos compatriotes. La trahison fait plus mal encore que la haine de nos ennemis.

Pourquoi ne pas exécuter la peine de mort contre les responsables militaires et civils coupables d’actes de trahison favorisant l’ennemi ? Une telle décision dissuaderait toute personne tentée de trahir la Nation.
Dans une situation aussi critique, des mesures extrêmes s’imposent. Le peuple en a assez d’enterrer ses morts et de voir l’économie nationale se détériorer. Il veut des actions concrètes et décisives.

Votre Excellence, l’heure est grave. L’histoire retiendra les choix que vous ferez aujourd’hui.

Le tonnerre.

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