
Le bilan provisoire du carnage perpétré par l’agression rwandaise au Nord et au Sud-Kivu est effroyable.
À Goma, 8 500 corps ont déjà été enterrés, tandis que plus de 5 700 blessés luttent pour leur survie dans des conditions souvent précaires. Ce sont les chiffres glaçants d’une tragédie humaine qui ne cesse de s’aggraver.
À Bukavu, le meeting de Corneille Nangaa du jeudi 27 février a viré au drame, faisant au moins 7 morts et plusieurs dizaines de blessés selon un bilan provisoire.
Face à cette hécatombe, le gouvernement congolais, à travers ses services de santé, poursuit activement la collecte de sang afin de soutenir l’effort de guerre et tenter de sauver un maximum de vies.
Pendant ce temps, l’insécurité et la souffrance continuent d’endeuiller l’Est du pays, alors que la communauté internationale tarde à réagir face à l’ampleur du désastre.
Christian Zeus Ilunga