
Les choses semblent s’accélérer du côté de Luanda. Le président angolais, João Lourenço, vient d’inviter Bertrand Bisimwa, président du M23, à participer aux négociations directes avec le gouvernement congolais. Pourtant, ce dernier n’a pas encore clarifié sa position sur cette initiative.
Alors que la RDC a récemment réalisé des avancées diplomatiques majeures, elle semble hésiter sur la marche à suivre, laissant planer le suspense à l’approche du 18 mars, date prévue pour le début des discussions. L’opinion publique congolaise, quant à elle, reste vigilante et exigeante : aucune compromission ne doit être tolérée, et des lignes rouges restent infranchissables.
La grande question demeure : quelle sera la stratégie du gouvernement face à cette nouvelle phase du processus diplomatique ? Acceptera-t-il d’engager un dialogue direct avec le M23 sous la médiation angolaise, ou restera-t-il sur sa position de rejet de toute négociation avec un groupe armé considéré comme terroriste ?
L’issue de ces pourparlers pourrait redéfinir la dynamique du conflit à l’Est et avoir des répercussions majeures sur la stabilité du pays.
Christian Zeus Ilunga