L’honorable Maître Adrien PHOBA, député national honoraire et Président national du parti ADENAC, fustige les vives tensions de ce jeudi 28 août dans la ville de Boma entre la population et les forces de l’ordre.
L’ADENAC se dit profondément choqué par l’insécurité généralisée à Boma et interpelle les autorités provinciales et nationales à assurer la protection des populations civiles.
Pour l’ADENAC, cette insécurité grandissante à Boma est inacceptable. Il s’observe depuis plusieurs mois que la ville paisible de Boma est confrontée à la recrudescence d’actes criminels : braquages, vols à main armée, banditisme urbain, attaques nocturnes et existence de réseaux criminels qui sèment la panique et la désolation dans nos populations.
L’ADENAC se dit ne pas comprendre que, malgré la sonnette d’alarme tirée plusieurs fois par notre parti politique, les mesures prises par les autorités politico-administratives, policières et militaires, tant au niveau local que provincial, se soient avérées inefficaces et n’aient pas pu endiguer l’insécurité dans la ville de Boma.
Dans le même ordre d’idées, l’ADENAC condamne avec fermeté l’usage disproportionné de la violence publique par les forces de l’ordre, causant ainsi mort d’homme suite au ras-le-bol de la population.
Tenez, cette insécurité chronique de Boma nous pousse à paraphraser feu le général Mahele qui disait : « Quand les services de sécurité n’arrivent pas à mettre fin à la criminalité, c’est que les criminels se cachent dans les services de sécurité. »
Le gouvernement central doit ouvrir l’œil sur le climat d’insécurité dans la province du Kongo Central en général et dans la ville portuaire de Boma en particulier.
Pour clore notre propos, l’ADENAC exprime sa profonde compassion et présente ses condoléances les plus attristées à la population bomatracienne.
Le président national de l’ADENAC, Maître Adrien Phoba, Député national honoraire, élu de Boma.
