Le lobbyiste international Roland Ngoy Kiloka s’est exprimé au sujet de la proposition de la diaspora congolaise concernant le dialogue national. Selon lui, ce processus ne peut aboutir que s’il respecte d’abord la Constitution de la République démocratique du Congo ainsi que la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Avant toute ouverture des assises, il exige que le gouvernement finalise le contrat minier avec les États-Unis, neutralise la rébellion du M23 et organise les pourparlers à Kinshasa, sous la conduite directe de la Présidence de la République. Le choix des participants, insiste-t-il, doit relever uniquement des autorités congolaises.
Roland Ngoy Kiloka a par ailleurs remis en cause la crédibilité des organisations régionales africaines dans la gestion des crises, accusant leurs dirigeants d’être en conflits d’intérêts. Il cite en exemple la SADC, qui aurait signé un accord avec le mouvement armé M23-AFC/Rwanda, et dont certains militaires auraient même salué les combattants rebelles comme des soldats réguliers.
« Quelles sont les dispositions de la charte de cette organisation qui lui permettent de reconnaître un mouvement rebelle dans un pays membre ? », s’interroge-t-il, dénonçant ce qu’il considère comme une dérive grave et une trahison envers les peuples africains. Ruth Amafe
