

L’homme congolais n’est pas homme de nature à porter secours à son semblable.
C’est ce qui relève de plusieurs enquêtes que nous avons dernièrement menées.
C’est le cas des inondations que nous avons eues ces derniers temps et durant lesquelles nous avons vécu des scènes horribles de la part des Congolais.
Les Congolais présents en ces lieux, au lieu d’apporter secours aux sinistrés, beaucoup parmi eux, on les a vus venir,. les uns en spectateurs et les autres en réalisateurs des films imprivisés en prenant des photos et des vidéos qu’ils ont réussi à partager à leurs amis, membres de familles et connaissances qui, à leurs tours, en ont fait très large diffusion.
Ceux dans les téléphones de qui atterrissent ces genres d’information trouvent l’occasion d’une causerie qui leur manquait jusque-là, sans toutefois envisager ce qui doit être fait pour que pareils événements ne se reproduisent plus.
C’est plutôt l’occasion pour eux de se distraire.
Le malheureux incident qui est arrivé chez les autres, c’est pour le Congolais un simple objet de jeu ou une occasion de moqueries.
Chacun peut se moquer comme il veut ou comme il le peut, tout étant fonction de sa capacité à rire.
On voit les uns rire à gorge déployée, toutes leurs trente-deux dents exposées, et les autres, sous leurs barbes.
Le Congolais a même oublié les notions de la sagesse africaine telle que : »une pierre de lance qui a atteint un oiseau sur l’arbre ne doit pas constituer l’occasion pour un perroquet de s’en moquer ».
Les Congolais se permettent aujourd’hui de former des groupuscules pour se moquer de tous les incidents malheureux qui arrivent aux autres, »c’est comme si un jour ça ne pourra pas leur arriver », comme qui dirait un artiste musicien.
En plus de se moquer ou de rire, ce qui est pire, c’est le fait de voir le Congolais, lors d’un accident qui vient de se.produire, vite courir non pas pour secourir les personnes accidentées, mais plutôt pour venir fouiller dans leurs poches et sacs pour prendre argent, téléphones, montres et autres choses de valeur, y compris même les passeports.
C’est le cas des accidents qui se produisent sur la route de Matadi, où le Congolais vous fait voir de toutes les couleurs.
Le Congolais est aujourd’hui capable d’exposer son frère ou sa soeur lorsqu’il s’agit pour lui d’avoir accès à certains intérêts personnels.
Il préfère trahir son frère au profit d’un étranger qui lui propose de l’argent.
On parle aujourd’hui des empoisonnement même dans des églises, à cause par exemple de la course aux nominations.
Dans le monde des politiciens n’en parlons même pas.
Le Congolais à ce niveau-là est prêt à vendre même une partie de la République Démocratique du Congo à des étrangers si la possibilité lui est accordée.
Ne dit-on pas que l’ennemi de la République Démocratique du Congo, c’est le Congolais lui-même ?
L’égoïsme a pris des proportions alarmantes en Republique démocratique du Congo.
C’est au point que quelqu’un peut mourir sur le lit de l’hôpital au vu et au su du médecin traitant qui a toute l’intelligence et tous les moyens médicaux pour le guerir,, mais il n’intervient pas ; il attend que les gens se cotisent d’abord.
Même parmi ces derniers, ce n’est pas évident. Quelqu’un qui a de l’argent pour intervenir, mais il préfère voir son frère mourir et c’est alors qu’il vient a posteriori pour cotiser pour l’achat du cercueil par exemple, du caveau, de la boisson après retour du cimetière et autres choses.
Tout ça, c’est le mal congolais !
Noir , c’est noir », disait un artiste français.
C’est pour dire que chez les blancs ces genres de choses n’existent pas.
Dans un cas d’incendie par exemple, ce sont les blancs du voisinage eux-mêmes qui apportent le premier secours et qui mobilisent les autres, de proche en proche, être de la Croix Rouge ou pas.
L’homme blanc à donc mis un système d’aide et d’alerte pour des besoins de secours aux sinistrés.
Avec sa volonté politique qui manque à l’homme noir, il a disponibilisé par exemple des camions d’incendie, des ambulances, des centres de premiers soins, des foyers sociaux, des orphelinats….
Il y a beaucoup de choses à dire là- dessus.
Ce n’est que partie remise !
Le Tonnerre