
La grande caractéristique de la rébellion du M23-AFC qui massacre des populations innocentes au Nord-Kivu et Sud-Kivu, c’est l’absence des vraies motivations qui poussent ses responsables à prendre les armes contre le pays.
Aussi curieux que cela puisse paraître, un groupe des professeurs de l’Institut Supérieur de Statistiques (ISS/KIN), avec à leur tête le Secrétaire Général chargé de la Recherche, semblent se comporter exactement comme les zouaves du M23-AFC.
Tenez. Alors que l’année académique en cours se déroule normalement ; alors que les enseignements sont donnés sans encombres, à la satisfaction totale des étudiants, quelques professeurs membres de l’APRISSKIN, ont décidé de briser cet élan, en portant des accusations infondées et mensongères contre le Comité de gestion.
Non content du fait que leur action de sape n’a pas obtenu l’approbation de la communauté estudiantine, ni soulevé un vaste mouvement de protestation contre la gestion du comité Marcel Mbikayi, ces professeurs ont tout fait pour être reçus en audience par la Ministre de l’Enseignemment Supérieur et Universitaire. Ici aussi, leur tentative a lamentablement échoué, et ils n’ont été reçus par l’autorité de tutelle qui, selon notre source, a jugé leur démarche de sans intérêt.
Visiblement mus par la volonté de nuire à l’image du Comité de gestion en place ainsi qu’au prestige de l’ISS/Kin, ces professeurs ont osé, de la manière des malfrats, se faire fabriquer un faux arrêté portant nomination d’un nouveau comité de gestion à la tête de cet Alma mater, curieusement dirigé par l’actuel Secrétaire Général en charge de la Recherche.
Vérification faite, la Ministre de l’ESU n’a jamais signé un arrêté portant nomination du nouveau comité de gestion de l’ISS/KIN, encore moins procédé à une nouvelle mise en place.
Et comme pour masquer leur forfaiture, ils se sont précipités à publier une pétition contre le Comité Mbikayi, avec une litanie des griefs, les uns aussi farfelus que les autres. Pire, ils demandent à la Ministre de tutelle de procéder à la mise en application d’un faux arrêté ministériel.
Bientôt, on ne sera pas étonné de voir certains parmi eux rejoindre l’AFC qui devient un conglomérat des frustrés de la République.
Les services doivent vite mettre fin à ces genres de blagues de mauvais, au risque d’embraser inutilement les milieux universitaires, en ce moment difficile où le pays ne peut se permettre aucune distraction.