



Les ateliers AVEK, entendez : Avec Vous Écrire à Kinshasa, qu’anime avec brio l’écrivaine belge depuis le 5 novembre dernier, dans la salle de lecture de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, arrive ce lundi matin, 11 novembre, à sa 6è séance et le rendez-vous à cet effet est fixé au Tarmac des Auteurs à Kintambo, commune berceau de la ville de Kinshasa.
À en croire Aliette, ill est prevu dans le planning : »comment faire un atelier d’écriture ? » et »Comment l’aventure peut continuer après son retour en Belgique prévu aussitôt après la fin de ses deux semaines de résidence.
Foi sur ses propos, il y aura dans ce même ordre des choses, la présentation de l’atelier « poésie et Kung fu ».
La restitution, qui aura lieu jeudi 14, à 15 heures précises, sera précédée par une séance d’enregistrement des textes des participants, une cinquantaine au total, en vue de la préparation de la dite restitution qui aura lieu dans la salle de lecture ci-haut évoquée.
»Après la restitution, je verrai »avek » vous comment on peut avoir une trace de notre travail »,. dixit Aliette Griz qui promet en langage codé la publication en Belgique des textes qui seront produits par les apprenants, dans un recueil, qu’elle prendra en charge.
Il y a parmi ceux qui sont en train de prendre part à ces ateliers, riches en perspectives, Patrick Tankama, artiste, poète et directeur de publication du magazine LOBI, qui est à sa 3è parution à partir de Cape Town, en Afrique du Sud, où il vit et où il a fait ses apprentissages après ses études d’Arts en RDC.
Avant de partir pour l’Afrique du Sud en 2008, il était à Kinshasa animateur des ateliers de lecture.
Durant la brève interview qu’il nous a fait l’honneur de nous accorder, il a parlé des mobiles qui ont été sous-jacents à son vouloir participer à ces ateliers d’écriture signés Aliette Griz.
»En plus d’étre artiste, poète et directeur de publication, je suis animateur d’ateliers de lecture », a-t-il confirmé, avant d’entrer dans le vif de sa raison :
»Venir à un atelier d’écriture comme celui-ci, c’est un peu pour moi voir d’autres façons d’envisager la littérature dans laquelle il y a écrire et lire. Et, en tant qu’animateur, j’étais curieux, dès audition du communiqué, de voir comment l’animatrice va mener ses ateliers et comment ceux qui vont participer vont accueillir son encadrement ».
»J’aimerais aussi animer des ateliers d’écriture et j’ai voulu en premier lieu voir déjà comment ça se passe. J’étais donc curieux de voir comment dans un atelier d’écriture, on repose la question de l’écriture et voilà pourquoi je suis venu. Je suis donc venu, j’ai vu et j’ai apprécié », a-t-il fait savoir.
À la lumière de ces derniers propos, Patrick veut parler de ce qu’il compte rentrer »avec », dans sa valise de participant, à l’issue de ces ateliers qu’il a trouvés riches en sources d’inspirations.
C’est ce qu’il éclaircit dans la déclaration qui suit :
« Il y a beaucoup de ressources dans l’internet pour voir comment ça se passe, mais participer soi-même à un tel atelier d’écriture pour pouvoir, à son tour, devenir demain un animateur d’atelier dans ce domaine, je pense que c’est la meilleure des choses que l’on puisse faire ».
En tant que poète, Patrick Tankama est auteur de plusieurs poèmes publiés dans »Ancrages », une revue littéraire qui paraît au Canada.
»J’ai aussi publié des nouvelles et je suis lauréat du concours Yambi Congo, Wallonie Bruxelles 2007. En automne 2007, j’ai bénéficié d’une résidence d’auteur au chateau d’Amélie Nothomb et j’écris aussi des romans depuis un certain temps, mais jusqu’ici je n’ai encore rien publié en tant que romancier. Par contre, j’ai publié en 2012 dans Les Chroniques du Congo qui est un recueil de nouvelles publié chez Sépia », a-t-il révélé avant de relever ce qui suit au sujet du magazine ci-haut évoqué :
» Dans le dernier numéro, je parle de Mikanza Mobyem et du Théâtre National ; dans les deux premiers, j’ai parlé respectivement de l’histoire de l’Art au Congo et des artistes congolais qui ont commencé à se faire connaître à partir de l’an 2000 et que je n’ai pas hésité de mettre en portrait ».
Saint-Germain Ebengo