RDC/Assemblée Nationale : Entre Alexis Gisaro et Fabrice Lusinde, qui faut-il sanctionner en premier ?

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Le vendredi 22 novembre 2024, un groupe de 58 députés nationaux ont signé une motion de censure contre le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics (ITPR), Alexis Gisaro Muvunzi. Celle-ci a été déposée le même jour au bureau du Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, et sera examinée à la plénière 48 heures après son dépôt, c’est-à-dire ce lundi 25 novembre en cours.

Dans ce document, selon notre source, il est reproché à ce membre du Gouvernement Judith Suminwa notamment le mauvais état des routes dans la ville de Kinshasa, la non exécution de certains travaux de construction des routes pour lesquels les fonds étaient déjà décaissés.

Une fois la procédure jugée régulière par la plénière de lundi 25 novembre 2024, il est probable que le Ministre d’Etat des ITPR soit devant la représentation nationale le mercredi 27 novembre courant.

Selon des indiscrétions, Alexis Gisaro Muvunzi ne sortira pas indemne de cette procédure de sanction déclenchée à son encontre.

Sanction, si cela dans le sens de l’intérêt de la population et non parce que l’on veut se régler des comptes au sein de l’Union Sacrée, la majorité au parlement. Car, beaucoup sont des observateurs qui ne comprennent pas qu’à peine installer, alors même que sa loi de finances est en discussion à l’Assemblée Nationale, la même autorité qui n’a pas encore donné au gouvernement les moyens de son programme d’actions, puisse déjà commencer à sanctionner les ministres, investis il y a à peine 5 mois.

Pourtant, il y a des choses plus prioritaires que ça. Par exemple, le secteur de l’électricité où la SNEL SA n’arrive toujours pas à offrir à sa clientèle des services de qualité, faute d’un management efficace au niveau du Comité de gestion.

Aujourd’hui, nous avons l’information qui atteste de l’existence d’une question orale avec débat adressé au Directeur Général de la SNEL SA, Fabrice Lusinde, mais qui moisirait dans le tiroir du Président de l’Assemblée Nationale. À en croire des indiscrétions, ce mandataire serait protégé à cause de son appartenance à l’Union Sacrée des Intellectuels, créée par le Speaker de la Chambre basse du parlement.

Comme on le voit, la sanction parlementaire est décidée selon le degré d’affinité que l’on a ou pas vis-à-vis de l’autorité morale de l’USN des intellectuels. À cette allure, on est parti pour des règlements de comptes ainsi que des luttes de positionnement.

ERIC KAKA.

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