RDC /Changement de la Constitution : le CRAC n’est ni pour ni contre. Ils attendent les résultats des consultations

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Les jeunes du Cadre de Réflexion et des Actions autour de la Constitution, CRAC en sigle, ont organisé, samedi 14 décembre, à la cour du Secretariat Général de la Jeunesse, sur le boulevard Sendwe, une conférence de presse durant laquelle ils ont présenté leur feuille de route, avec dans son contenu les actions qu’ils ont prévu de mener dans le cadre d’un appel patriotique qu’ils adressent à toutes les composantes de la société civile de la République Démocratique du Congo.

À en croire son facilitateur national, monsieur Don Okoma Onyumbe, dit Lumumba II, il est prévu parmi ces actions à mener : des consultations populaires, des conférences de presse, des sondages d’opinion, une marche dite de la paix et de la sécurité contre les manipulations de la jeunesse congolaise par les politiciens et, enfin, un atelier de restitution .

Foi sur ses propos, dans la constitution de la République Démocratique du Congo, il y a des aspects politiques, sociaux, économiques et autres.

 »Voilà pourquoi la Jeunesse congolaise, qui est l’avenir de la RDC, à tout intérêt de suivre pas à pas, et lettre par lettre,. toutes les actions que nous allons mener’ à travers toutes les provinces où nous avons déjà nos représentants’, parole du numéro un du CRAC qui poursuit :
 »Nos consultations populaires vont nous amener à un sondage qui aura lieu à la fois en ligne et en présentiel ».

Don Okoma Onyumbe qui explique :  »Nous aurons des conférences -débats entre les intervenants de la majorité au pouvoir et ceux de l’opposition et, au finish, un atelier qui va nous permettre de restituer toutes les données que nous aurons reçues de la part de deux camps : majorité au pouvoir comme opposition »

Il faut souligner que les tant attendues actions du CRAC se feront à la fois de porte à porte et de bouche à l’oreille.

Le CRAC, faut-il l’éclaircir, aura besoin des points de vue de tous les jeunes, étudiants comme désoeuvrés.

Ill est question pour le CRAC d’aider la jeunesse congolaise pour qu’elle ne se fasse plus manipuler par des décisions politiques qui ne cadrent pas avec ses attentes.

 »Nous voulons donc que les résultats qui sortiront de nos consultations et sondages servent à la satisfaction de l’intérêt général », éclarcissement du Facilitateur Don Okoma

C’est dans le même ordre des choses que son adjointe, en l’occurrence, madame Christenvie Melly, a parlé de cette conférence de presse qui venait d’avoir lieu, comme ayant été la toute première du genre parmi beaucoup d’autres qui sont prévues dans la dite feuille de route.

Son rôle était, foi sur l’explication de la facilitatrice adjointe du CRAC, de présenter à la fois le CRAC et toutes ses activités en vue liées à la question du changement ou non de la Constitution.

 »Il a été question pour nous de planifier ou de proposer nos différentes activités et parmi ces activités le CRAC prévoit dans les jours qui viennent sa descente sur terrain que nous appellons formellement  »les consultations populaires autour de la Constitution », a-t-elle souligné avant de préciser :

« Durant ces consultations, nous allons demander aux jeunes congolais disséminés dans les 4 coins de la République s’ils sont favorables ou non favorables à l’initiative présidentielle de changer ou de réviser la Constitution ».

Foi sur ses propos, au-delà de ces différentes consultations, le CRAC va proposer une série de cadres de réflexion durant lesquels il va faire appel aux différentes parties prenantes, à savoir : d’un côté, ceux qui sont favorables au changement ou à la révision de la Constitution et, de l’autre, ceux qui y sont non favorables.

« Et nous associerons aussi les scientifiques ou experts qui maîtrisent à la perfection cette question, du point de vue technique.

La finalité de toutes ces activités est que le CRAC veut avoir un cahier de charge commun de la part de toutes les composantes de la société civile, à présenter aux autorités congolaises habilitées en la matière, afin qu’elles prennent connaissance de la position globale de la jeunesse congolaise sur cette épineuse question liée à la Constitution.

Le CRAC fait pendant ce temps appel à toutes les structures de la Société civile, à travers leurs jeunes, qui ne les ont pas encore rejoints, de bien vouloir s’apprêter à s’embarquer à bord de ce train de consultations, qui contient jusque-là 402 structures de la Société civile.

 »Nous voulons davantage de structures pour que ce cahier de charge soit réellement le reflet de la volonté et des aspirations de la jeunesse congolaise dans tous les coins de la République Démocratique du Congo », mot de madame la facilitatrice adjointe du CRAC.

Pour elle, la Constitution est pour la Nation ce qu’est la Bible pour les Chrétiens ou le Coran pour les musulmans.

 »Ce qui veut dire que la question de la Constitution nous concerne tous, d’une manière ou d’une autre, d’autant plus qu’elle détermine à la fois notre futur, notre vécu et notre présent », a-t-elle fait savoir.

La démarche du CRAC, faut-il le noter, vise avant toutes choses la place de l’intérêt des jeunes dans les décisions politiques.
 »C’est dans cette optique que nous avons trouvé qu’au-delà de ce que dit la majorité au pouvoir ainsi que ce que déclare l’opposition :  »Nous la jeunesse, quelle est notre place ? C’est vraiment ça le pourquoi du CRAC », a-t-elle signifié.

GUYLAIN NGOY MBOYO REFUSE DE VOIR CES GÉRONTOCRATES AU POUVOIR CONTINUER À FAIRE DE LA JEUNESSE CONGOLAISE LEUR MAECHE-PIED

Guylain Ngoy Mboyo,. Questeur national de la Société civile, a manifesté son ras-le-bol face à la manipulation de tous ces vieux loups de la politique congolaise qui ne se mangent pas entre eux, ce qui paraît normal, mais qui ne veulent pas en même temps quitter le pouvoir pour continuer à faire de la jeunesse congolaise leur marche-pied.

Pour Guylain Ngoy, c’est par là que devrait passer le tout premier changement.

Voilà ce qui justifie sa ferme décision d’amener les jeunes congolais à ne jamais rester en dehors des débats autour de la Constitution.

 »Nous jeunesse congolaise, qui représentons 60% de la population de la République Démocratique du Congo, nous ne resterons jamais en dehors du débat autour de la Constitution.

Guylain Ngoy promet d’employer au maximum sa liberté d’expression pour empêcher cette fois -ci tous ces gérontocrates qui ne veulent pas quitter le pouvoir avec du mensonge sur leurs lèvres stéréotypé comme quoi  »la Jeunesse,.c’est le devenir de demain »

Guylain Mboyo ne veut plus de ce mensonge qui n’a que trop vieilli au pouvoir et qui ne fait que procrastiner de plus en plus le temps pour les jeunes d’accéder à des instances de prise des décisions.

 »C’est pourquoi nous la jeunesse congolaise avons résolu de réfléchir autour de cette question, avec feuille de route en appui, pour énumérer les différentes actions que nous allons mener », a-t-il éclairci.

DIEUDONNÉ LISOKO EST DE LA PROVINCE DE LA TSHOPO, ÉPICENTRE DE L’INITIATIVE DU CHEF DE L’ÉTAT DE CHANGER LA CONSTITUTION

Dieudonné Lisoko Lihembe, autrement dit Ibrahim, est Président du Consortium des Organisations des Jeunes Leaders de la Province de la Tshopo, province où a germé l’idée du Chef de l’État de procéder au changement de la Constitution.
Il est donc au sein du CRAC le représentant de ce consortium qui comprend en son sein des jeunes de la société civile de la dite province qui oeuvrent au sein de l’ANPS, entendez : Amis de la Nature pour la Paix Sociale, qui est une organisation de défense des droits de l’homme.

À l’en croire, l’autorisation constitutionnelle de changer la Constitution n’est prévue nulle part ailleurs qu’au sein de la Constitution, en son article 218.

Foi sur ses propos, le Chef de l’État est parmi les organes étatiques constitutionnellement habilités, comme c’est le cas du Parlement et des Cours et Tribunaux, à constater ce qui ne va pas dans la Constitution et à intervenir dans la question liée soit à sa révision ou soit à son changement.

Dieudonné Lisoko a parlé des jeunes du Cadre de Réflexion et dActions autour de la Constitution, dont il est un, comme ayant compris à la lettre le souci du Chef de l’État lié à la nécessité qu’il y ait des réflexions autour de la question relative au changement de la Constitution.

 »Nous jeunes du CRAC, nous ne sommes ni pour ni contre cette initiative du Chef de l’État, surtout en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions de la République, et voilà pourquoi nous avons pris la balle au bond pour plutôt mûrir des réflexions autour de cette question », a-t-il rassuré avant de promettre :

 »Pour ce qui est des consultations, nous de la province de la Tshopo, nous allons le faire chez nous, dans tous nos territoires et groupements »

 »C’est alors que, sur base des réponses que nous allons récolter que nous saurons s’il y a opportunité ou pas qu’on change la Constutition », a-t-il souligné.

Dieudonné Lisoko qui tire les choses au clair : S’il n’y a pas opportunité, que cela ne vienne pas de nous, mais plutôt de la majorité de la population congolaise appelée à appuyer cette initiative présidentielle de sorte que le changement de la Constitution, qui va en découler, puisse être l’objet d’une légitimité populaire », a-t-il conclu.

Sarah Lebila et Saint-Germain Ebengo

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